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Pour atténuer la prolifération des armes nucléaires : l’Algérie favorise le règlement des conflits et les pressions nouvelles

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Après son refus de participer à la guerre au Yémen, et à d’autres pays de l’Afrique, l’Algérie continue dans son approche pacifiste de traitement des crises politiques, favorisant le dialogue au détriment des solutions militaires. Fidèle, ainsi, à sa politique de soutien aux peuples opprimés, qui luttent pour des causes justes, l’Algérie favorise une cohabitation de paix entre les États du monde, et incite à éviter les conflits qui cahotent des millions de civils. Étant sortie de l’emprise coloniale française, l’Algérie continue dans sa politique de soutien aux peuples opprimés défendant leurs causes justes. En plus des solutions pacifiques, elle réitère son soutien au principe du désarmement et de la non-prolifération des armes nucléaires, dont les répercussions perdurent dans le temps. C’est dans ce sens qu’elle a plaidé, hier, pour une coopération entre les États membres du Traité de non-prolifération (TNP) des armes nucléaires à même d’atténuer les conflits et les pressions nouvelles. Intervenant au nom du ministre des Affaires étrangères, au Séminaire préparant la Conférence d’examen du TNP, l’ambassadeur d’Algérie, Abdallah Baâli, a souligné que la volonté d’œuvrer à la réalisation des objectifs du Traité commande de renforcer la confiance et la coopération entre les États membres. Un principe privilégié par le représentant algérien, afin d’atténuer les pressions générées par les questions régionales et les conflits non résolus qui pèsent sur l’intégrité et l’autorité du régime TNP. Des conflits qui ne cessent de se multiplier à la faveur de l’émergence du phénomène du terrorisme international et autres conflits politiques à l’intérieur des pays de l’Afrique et du Monde arabe. «Face à ces préoccupations, la vaste majorité des États non nucléaires ont montré la voie, en optant pour l’établissement de zones exemptes d’armes nucléaires, imprimant, ainsi, une vigueur politique et juridique aux efforts internationaux de désarmement et de non-prolifération», a-t-il dit. Il a estimé que cette démarche clairvoyante a le mérite de valoriser le potentiel de ces zones pour la protection de l’environnement et, surtout, la réduction des risques d’une course aux armes nucléaires, ou de voir celles-ci tomber aux mains d’acteurs non étatiques. Baâli a félicité toutes les régions érigées en Zones exemptes d’armes nucléaires, dont l’Afrique qui, depuis l’entrée en vigueur du Traité de Pelindaba en juillet 2009, a choisi la voie de la paix, de la coopération et du développement. L’intervenant a encore souligné que l’absence de progrès pour l’établissement d’une Zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, contrarie l’émergence de ces zones en tant que norme internationale de renforcement de la stabilité et de la sécurité régionale, incompatible avec la perpétuation d’une asymétrie sécuritaire, inacceptable pour les pays de la région. À cet égard, il a relevé que l’Algérie saluait la détermination des pays arabes qui, en dépit de la non tenue de la Conférence de 2012 sur le Moyen-Orient, ont poursuivi leur coopération en vue de progrès tangibles dans la conduite du processus devant aboutir au lancement effectif du processus d’établissement de la Zone au Moyen-Orient. 19 pays et plusieurs organisations, régionales et internationales, prennent part au Séminaire international de deux jours, préparant la Conférence d’examen 2015 du TNP des armes nucléaires de New York que présidera l’Algérie du 27 avril au 22 mai. Baâli a souligné que la rencontre, hier, offre l’occasion de confronter les vues et analyses et d’approfondir le dialogue avec d’éminents spécialistes sur les thèmes à l’ordre du jour du Séminaire, à savoir, le désarmement, la non-prolifération et l’utilisation pacifique de l’atome. La rencontre est co-organisée par l’Institut diplomatique et des relations internationales (Idri), relevant du ministère, en partenariat avec la Fondation pour la recherche stratégique de l’Union européenne.
Salim Nasri et APS

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