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POUR ATTÉNUER LA PRESSION SUR LES HÔPITAUX D’ALGER : Un CHU civil et militaire réalisé prochainement à Sidi Abdallah

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La capitale sera dotée prochainement, d’un hôpital universitaire à la fois civil et militaire en collaboration avec le ministère de la Défense nationale suite au dégel du projet de sa réalisation, alors inscrit en 2013, sans avoir connu une percée, avant l’année 2019. La décision de la relance de ce projet, qui atténuera la pression sur les autres hôpitaux d’Alger a été prise, lors de la réunion tenue en novembre 2019, entre les représentants des secteurs de la Défense, des Finances, de la Santé et de l’Habitat.
Telle est l’annonce faite par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid, lors d’une séance de questions orales, jeudi dernier, devant les membres du Conseil de la nation. Ce nouveau projet de réalisation d’un hôpital universitaire, présenté lors d’un Conseil des ministres sera implanté dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, au sud-ouest d’Alger, avec une capacité de 700 lits, selon le ministre, Benbouzid. Il a fait savoir également, que le dossier sur la gestion de ce projet « est fin prêt et il sera présenté aux autorités concernées », précisant que le ministère de la Défense nationale « a entamé la gestion de la partie qui le concerne ». Le premier responsable du secteur de la Santé a souligné que le choix de Sidi Abdallah n’est pas fortuit,  une agglomération importante, depuis l’occupation des habitations par les bénéficiaires de logements,  notamment des projets AADL. En effet, l’implantation d’un tel CHU enrichira davantage l’infrastructure de cette ville située à l’Ouest de la capitale et qui se veut un modèle urbanistique. Il s’ajoutera au pôle universitaire de 20 000 places pédagogiques et
11 000 lits qui sera réceptionné prochainement, dans la même ville. Par ailleurs, la mise en place de cette nouvelle structure sanitaire va sûrement atténuer considérablement la pression dans les hôpitaux déjà existants à Alger, entre autres, le CHU Mustapha Bacha et celui d’Issad Hassani à Beni Messous, l’hôpital Nafissa Hamoud, celui de Birtraria et l’hôpital de neurologie Ali Aït Idir. Ces établissements sanitaires qui sont saturés depuis des années, font objet d’une large critique en raison du manque de moyens et de la surcharge qui ont impacté négativement la qualité des soins et la prise en charge des patients. À souligner, également, que la collaboration avec le ministère de la Défense dans la mise en place d’une telle structure sanitaire aura des conséquences très positives, notamment en ce qui concerne la gestion qui est toujours pointée du doigt dans les hôpitaux. Aussi, les habitants de la région ouest de la capitale seront certainement soulagés suite à l’installation de ce nouveau pôle sanitaire. Ce qui leur évitera d’effectuer de longs trajets vers les hôpitaux du centre pour se soigner, sachant que de tels déplacements ne sont pas toujours évidents pour tous les habitants notamment avec le manque de moyens de transport et les problèmes d’embouteillage.
Samira Saïdj

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