A la suite des fortes chutes de pluie de ces derniers jours, un affaissement de terrain a été enregistré vendredi en milieu d’après midi dans la commune de Bologhine, mais sans faire de victimes. L’incident a cependant provoqué la destruction de cinq voitures, indique à l’APS une source responsable à la direction générale de la Protection civile. «L’incident s’est déroulé au passage Omar Ghdis, en plein centre de Bologine», selon le chargé de communication de la Protection civile, le colonel Farouk Achour. L’affaissement de terrain, intervenu suite aux fortes précipitations de ces 48 dernières heures à Alger, «a provoqué juste des dégâts matériels, dont la destruction de cinq voitures», a-t-il précisé. «On ne déplore pas de victimes», ajoute-t-on de même source. Un affaissement de terrain enregistré en 2012 près du front de mer dans la même commune avait provoqué, rappelle t-on, le décès d’un quadragénaire à l’intérieur d’une habitation fragile.
Démantèlement d’un réseau spécialisé dans l’évasion fiscale à Oran
Les éléments de la brigade économique et financière de la sûreté de la wilaya d’Oran ont démantelé un réseau criminel composé de cinq individus spécialisés dans l’évasion fiscale, a annoncé, vendredi un communiqué de la cellule de communication de ce corps de sécurité. Les mis en cause, âgés entre 47 et 61 ans et parmi lesquels figurent trois agents de la direction des impôts, sont impliqués dans les affaires d’évasion fiscale totalisant un montant de 6,73 milliards DA. Agissant sur des informations portant sur les agissements d’une bande criminelle spécialisée dans l’évasion fiscale avec la complicité d’agents de la direction des impôts, les enquêteurs ont réussi à identifier et à appréhender deux individus activant dans la vente en gros de tabac et de la presse, a-t-on précisé de même source, ajoutant que la perquisition des domiciles des deux suspects a permis de saisir une somme de 10 millions DA, une quantité de métal précieux ainsi que deux véhicules. Poursuivant leur enquête, les policiers ont également arrêté les trois autres membres du gang, des agents de la direction des impôts d’Oran, a-t-on indiqué dans le communiqué. Les mis en cause seront présentés devant la justice, a-t-on précisé de même source.
Deux morts un blessé dans un accident de la route à M’sila
Deux personnes ont trouvé la mort et une autre à été blessée suite à un accident de la route survenu, vendredi près de la commune de Chelal dans la wilaya de M’sila sur un tronçon de la route nationale (RN) 45, ont annoncé les services de la Protection civile. L’accident s’est produit suite à une collision entre deux véhicules touristiques,a précisé la mêmes source, ajoutant que les dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital du chef lieu de wilaya et la personne blessée aux urgences du même établissement de santé. Une enquête à été ouverte afin de déterminer les causes de cet accident a-t-on conclu.
Saisie de 500 kg de cocaïne dans un conteneur au port de Barcelone
Les Mossos d’Esquadra (police régionale catalane) ont annoncé, vendredi, la saisie de 500 kg de cocaïne dans un conteneur au port de Barcelone. Cette opération, menée conjointement avec l’Agence tributaire, s’est soldée par la saisie d’une demi-tonne de cocaïne, répartie dans 489 paquets, qui était dissimulée dans une cargaison d’environ 20 tonnes d’huile de poisson, a précisé la même source dans un communiqué. L’enquête a débuté lorsque les agents de la police ont pris connaissance de l’existence d’une organisation criminelle qui tentait d’introduire, le 26 octobre dernier, de la drogue dans le pays ibérique, à travers le recours au système «gancho ciego» (crochet aveugle), qui consiste à faire entrer les stupéfiants dans des conteneurs chargés de marchandises légales pour éviter le contrôle des douanes. Elle reste ainsi ouverte pour identifier et arrêter les responsables présumés de ce réseau international de trafic de drogue.
Un décès par asphyxie au monoxyde de carbone à Djelfa
Une personne est décédée et une autre a été sauvée d’une mort certaine, vendredi à Djelfa, suite à une asphyxie au monoxyde de carbone, a-t-on appris des services de la Protection civile.
Les éléments de l’unité principale du chef lieu de wilaya sont intervenus vendredi à 9h00 dans une habitation rurale dans la région «Markab Ben Haffaf» (10 km à l’ouest de la ville de Djelfa) pour secourir deux victimes de monoxyde de carbone produit par un feu de bois, a indiqué le chargé de l’information, le lieutenant Khader Abderrahmane. La première victime (26 ans) était décédée à l’arrivée des secours qui ont pu, cependant sauver un deuxième jeune (35 ans) qui a reçu les premiers soins sur place avant d’être transféré au service des urgences de l’hôpital du chef lieu de la wilaya. La Protection civile appelle les citoyens au respect des règles de sécurité lors de l’utilisation des moyens de chauffage en veillant à l’aération des lieux.
Séisme de 2,9 degrés près de Blida
Un tremblement de terre d’une magnitude de 2,9 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré vendredi à 23h25 (heure locale), annonce samedi le centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG) de Bouzaréah. Le séisme a été localisé à trois kilomètres au nord-est de la localité de Hammam Melouane, à 30 km environ à l’est de la ville de Blida, dans la wilaya éponyme.
Plus de 1 100 expulsions d’abris informels sur un an en France
Quelque 63 000 personnes, essentiellement étrangères, ont été évacuées d’abris informels en France lors de 1 159 expulsions depuis la dernière trêve hivernale (le 1er novembre 2018), a annoncé vendredi un observatoire de surveillance de ces opérations dans une «première photographie» annuelle. Les personnes concernées vivaient dans des tentes, des cabanes, des caravanes, ou occupaient des immeubles et des maisons, souligne l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, créé l’an dernier par plusieurs associations dont Médecins du monde, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Romeurope ou encore la Fondation Abbé Pierre. «Entre le 1er novembre 2018 et le 31 octobre 2019, 1 159 expulsions ont été recensées» en France métropolitaine, et exécutées par les forces de l’ordre, indique le rapport rendu public vendredi. «Près de 63 000 personnes vivaient dans ces lieux», souligne-t-on dans un communiqué. Ce recensement «n’a pas pour but d’être exhaustif», concède Camille Gutton, responsable chez Médecins du monde et co-auteure du rapport. «Mais ça donne une tendance, une première photographie» de la situation. Dans le détail, 85% des expulsions ont eu lieu «dans les seules villes de Calais et Grande-Synthe (nord de la France, NDLR), où de nombreuses personnes exilées» vivent «dans des lieux de vie insalubres». Il s’agit, en «grande majorité» d’Afghans, d’Erythréens et de Soudanais. Les 181 autres expulsions concernent des personnes originaires d’Europe de l’Est, «Roms ou perçues comme tels». Près de 90% de ces expulsions «n’ont donné lieu à aucune proposition de mise à l’abri, d’hébergement ou de relogement», regrette l’observatoire. L’étude souligne que les données sont recueillies sur la base d’une veille médiatique et de signalements de bénévoles, présentant de fait «certaines limites». Au-delà des chiffres, souligne Camille Gutton, «ce sont les conséquences sur les personnes, qui vivent dans l’angoisse permanente d’être expulsées, et qui ont des parcours d’insertion brisés, qui interpellent».