Après un arrêt de huit jours de l’activité du fleuron de l’industrie nationale, le complexe Sider El Hadjar, à Annaba, à cause d’un déficit dans l’approvisionnement en minerai de fer et du recul du stock de cette matière indispensable à son activité, le haut-fourneau de l’aciérie a été remis en service lundi, selon le président directeur général, Chemseddine Maâtallah.
La reprise de l’activité du complexe d’El-hadjar, notamment de son haut-fourneau, maillon essentiel dans la chaîne de production sidérurgique, a été possible après la stabilisation du rythme de l’acheminement du minerai de fer, depuis les mines d’El Ouenza et Boukhadra, sises à Tébessa, vers le complexe, notamment suite à la réparation du segment « détérioré de la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité d’Oued Kebrit, à Souk Ahras », a précisé la même source. Poursuivant, le P-DG du- dit Complexe a assuré que, sur la base du contrat liant El Hadjar et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), le programme d’acheminement du minerai de fer vers Sider El-Hadjar « est assuré quotidiennement par quatre trains transportant chacun 1400 tonnes de minerai de fer, renforcés par 100 camions transportant chaque jour, du fer brut depuis les mines de Tébessa »a-t-il indiqué. Le même responsable a précisé, par ailleurs, qu’une activité soutenue du Complexe sidérurgique « nécessite quotidiennement près de 7000 tonnes de matière première ». Rappelons qu’en février dernier, la panne signalée sur la voie ferrée entre la mine de Boukhadra et la localité de Oued Kebrit, a contribué considérablement à ralentir la cadence d’acheminement du fer brut », situation qui a causé « un déficit dans le stock de minerai de fer sur une durée dépassant une semaine » a rappelé la même source. De son côté, le directeur régional de la SNTF, Abderrazak Ben Belkacem, a fait savoir que « la possibilité d’augmenter la cadence de transfert dans les tous prochains jours » et ce, a-t-il poursuivi, « pour rattraper le déficit enregistré ». Il faut espérer que le fleuron de l’industrie nationale puisse arriver à assurer son activité et son rôle dans l’économie nationale, d’une manière continue et soutenue, à l’abri des entraves et des situations auxquelles, le Complexe d’El-Hadjar a été, jusque-là, confronté. La dernière en date, les inondations ayant conduit à l’arrêt de plus de 15 jours de son activité.
Lilia Sahed