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OUVERTURE, AUJOURD’HUI, DE LA RÉUNION GOUVERNEMENT-WALIS : Le Président exige une vraie gouvernance locale

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Quelques jours à peine après le remaniement ministériel et le mouvement dans le corps des walis qu’il a opéré, le président Abdelmadjid Tebboune réunit aujourd’hui et demain au Club des Pins, le gouvernement et les walis.

C’est le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, qui l’a révélé, jeudi, depuis Beni Abbès, alors qu’il évoquait la démarche adoptée vers les zones d’ombre dont il a dit qu’elles seraient une des préoccupations de la réunion Gouvernement- walis. Cette rencontre n’en est pas à sa première édition, elle est maintenant traditionnelle. Elle précède, cette année, la présentation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, devant l’Assemblée populaire nationale, le 3 octobre prochain, qui met en évidence les actions et les réalisations des différents secteurs durant la période allant de septembre 2021 à août 2022. La rencontre Gouvernement-walis se tient dans un contexte de poursuite de la réalisation des chantiers du président de la République. C’est l’occasion d’évaluer les politiques du développement socio-économique local, menées par le gouvernement et relayées par les walis, dans le but de répondre efficacement aux besoins de la population. Les rencontres précédentes Gouvernement- walis ont permis de rénover la démarche de développement local dans son cadre de conception, de concertation, d’exécution, de suivi et d’évaluation des programmes mis en œuvre. Cette démarche part des résultats atteints et de l’analyse des contraintes rencontrées, dans une vision prospective. Une des contraintes au développement local reste le poids de la bureaucratie qui entrave les projets socio-économiques et empoisonne très souvent la vie des citoyens lorsqu’ils sont confrontés aux administrations. De façon particulière, l’accent continuera sans doute à être mis sur les localités aux conditions difficiles, en particulier les zones d’ombre où, du fait notamment de la situation d’enclavement, les services publics connaissent encore des insuffisances dans leur fonctionnement. La rencontre fera certainement ressortir les progrès réalisés dans le traitement des problèmes posés dans ces localités et permettra d’en tirer les bonnes leçons pour régler les questions qui persistent et gênent l’amélioration des conditions de vie des populations. Les grandes villes également connaissent des problèmes de gestion, en particulier la capitale qui sera confrontée, dans un peu plus d’un mois, à un défi de taille avec l’accueil du Sommet des pays de la Ligue arabe, les 1er et 2 novembre. Partant de sa longue expérience sur le terrain, le Président Tebboune a eu à faire connaître ses orientations aux walis pour qu’ils s’impliquent dans la  relance économique locale à travers l’industrie, l’agriculture, le tourisme, etc…, qu’ils contrôlent systématiquement le degré d’avancement des projets,  qu’ils soient à l’écoute des préoccupations des citoyens et du monde économique, et qu’ils travaillent, non pas à partir de leurs bureaux, mais en allant sur le terrain là où la bureaucratie fait régner sa loi. Pour rappel, le président Tebboune a opéré, mercredi 14 septembre, un vaste mouvement dans le corps des walis et walis délégués, qui a mis fin aux fonctions de seize walis et trois walis délégués, entraîné la mutation de dix walis et d’un wali délégué, et la nomination de seize nouveaux walis (dont celui d’Alger) et quatre walis délégués. Ce dernier mouvement a été décidé, par le président de la République, après trois mois d’un minutieux travail d’évaluation du rendement de chaque wali. Une semaine avant, jeudi 8 septembre, le président Tebboune avait procédé à un remaniement ministériel du gouvernement conduit par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, et qui a touché six portefeuilles. Ce remaniement a vu l’arrivée de cinq nouveaux ministres et le changement de portefeuille d’un ministre, la fusion de deux ministères et la suppression de deux ministères.
M’hamed Rebah

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