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Oran : Plus de 1 300 morsures de chiens recensées depuis début 2020

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Il y’a quelques jours, un chien enragé avait mordu, à Arzew, plus d’une dizaine de personnes dont un enfant, grièvement atteint au visage ce qui avait nécessité une intervention de chirurgie plastique au niveau de l’hôpital militaire d’Oran. Depuis l’arrêt des battues administratives qui ciblaient notamment les chiens errants sur la voie publique, le nombre de morsures de chiens a grimpé. Ainsi plus de 1300 cas de morsures ont été recensés par la direction de la santé de la wilaya depuis le début de l’année. Les enfants sont les plus exposés à ces morsures surtout ceux résidant dans des zones d’ombre où l’on relève une prolifération inquiétante de ces animaux errants. La majorité des cas ont été enregistrés à Es-Senia, Gdyel, Aïn El Türck, Arzew, Sidi El Bachir, Bethioua et Oued Tlelat. Les enfants de 3 à 15 ans sont les plus touchés, avec un pic parmi les moins de 5 ans, ont indiqué les mêmes sources. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage, célébrée le 28 septembre dernier, une campagne de sensibilisation a été initiée par la DSP. Pour cette année, les organisateurs lui ont choisi comme thème la vaccination, ont précisé les mêmes sources. Ce thème rappelle l’objectif qu’est l’éradication de ce fléau à l’horizon 2030 par la vaccination des chiens et la prophylaxie post-morsure. L’État débourse 4.000 à 5.500 Da pour chaque victime dans le cadre du programme de lutte antirabique. Un budget qui pourrait être affecté vers d’autres projets de développement du secteur et l’amélioration de prestation au niveau des structures de santé, si le problème des animaux errants est sérieusement pris en charge par les différents services concernés et, à leur tête les services communaux. En dépit des appels incessants, dénonçant le danger des chiens errants, les habitants des cités périphériques et autres banlieues de la commune d’Oran font toujours face à ce phénomène, devenu inquiétant. Les rares camions de capture des chiens et la seule fourrière qui existe à Oran ne peuvent plus faire face au danger.
Slimane Ben

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