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« Merles » et « Mother » : Les deux formations ont donné un spectacle « spirituel » à Alger

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L’orchestre algérois « Les Merles » et le groupe « Mother », dirigé par la Hollandaise Sandra Malcoln, ont donné jeudi soir à Alger un spectacle musical empreint de spiritualité et d’harmonie devant un public fasciné.

Les deux formations qui se sont produites à la Salle Ibn-Zeydoun lors d’un concert « Les rêves de l’humanité » organisé par l’Office Riad El Feth (Oref), ont tour à tour présenté un répertoire varié alliant classique et moderne. En première partie de cette soirée, Les Merles ont puisé dans le répertoire musical algérien en interprétant des classiques de l’andalou et du chaabi. « Tahyia bikoum », un texte tiré du poète soufi Sidi Boumediene, »Ya ahli adrouni » ou encore « Wahd el ghouzeyel », sont entre autres titres de chansons interprétés lors de cette soirée qualifiée de « particulière » par le public, peu nombreux à y assister. Composé de cinq jeunes musiciens diplômés du Conservatoire d’Alger, le groupe fusionne musique traditionnelle et moderne. Tourné vers la musique algérienne classique, « Les Merles » est baptisé du nom d’Abu Hassan Ali ben Nafi (789 – 857) dit Ziryab qui a « formalisé et structuré les principes de la musique arabo-andalouse », confie Lotfi Lahlou, membre du groupe. Son répertoire comprend principalement des pièces de l’andalou dans ses variantes Sanaa, hawzi et maalouf. Créé en 2015, le groupe qui prépare la sortie de son premier album, s’exprime aussi dans d’autres styles musicaux modernes. En deuxième partie de la soirée, la chanteuse hollandaise Sandra Malcoln, également parolière du groupe « Mother », a interprété plusieurs titres de musique spirituelle qu’elle a composés.Puisant dans les poèmes du maître soufi algérien Ahmed Ben Mustapha El Alaoui, elle a présenté des chansons tirées de  » Khoudh elsabil (Prends le chemin, dernier album du groupe, sorti en 2014.En fin de partie, « Les Merles et « Mother » ont accordé leurs violons pour former un ensemble musical. Les musiciens des deux groupes ont répété ensemble « Koum tara », un chef-d’£uvre de la musique andalouse repris par de grands artistes algériens.Imprégné de soufisme et de sa philosophie, « Mother » pour qui la musique repose sur le ressenti plus que la forme musicale, a adopté la musique spirituelle soufie de manière déconcertée sous l’appellation « Light link ».Installée e en Algérie depuis 2015, Sandra Malcoln puise son inspiration du soufisme pour composer ses chansons qui véhiculent vertus, valeurs et épreuves de la vie.En 2012, le groupe a édité son premier album « A song for the world », composé de 14 chansons en anglais, en français et en néerlandais. L’orchestre algérois « Les Merles » et le groupe « Mother », dirigé par la Hollandaise Sandra Malcoln, ont donné jeudi soir à Alger un spectacle musical empreint de spiritualité et d’harmonie devant un public fasciné.Les deux formations qui se sont produites à la Salle Ibn-Zeydoun lors d’un concert « Les rêves de l’humanité » organisé par l’Office Riad El Feth (Oref), ont tour à tour présenté un répertoire varié alliant classique et moderne.
En première partie de cette soirée, Les Merles ont puisé dans le répertoire musical algérien en interprétant des classiques de l’andalou et du chaâbi. « Tahyia bikoum », un texte tiré du poète soufi Sidi Boumediene, « Ya ahli adrouni » ou encore « Wahd el ghouzeyel », sont entre autres titres de chansons interprétés lors de cette soirée qualifiée de « particulière » par le public, peu nombreux à y assister.
Composé de cinq jeunes musiciens diplômés du Conservatoire d’Alger, le groupe fusionne musique traditionnelle et moderne.Tourné vers la musique algérienne classique, « Les Merles » est baptisé du nom d’Abu Hassan Ali ben Nafi (789 – 857) dit Ziryab qui a « formalisé et structuré les principes de la musique arabo-andalouse », confie Lotfi Lahlou, membre du groupe.Son répertoire comprend principalement des pièces de l’andalou dans ses variantes sanaa, hawzi et maalouf.
Créé en 2015, le groupe qui prépare la sortie de son premier album, s’exprime aussi dans d’autres styles musicaux modernes.En deuxième partie de la soirée, la chanteuse hollandaise Sandra Malcoln, également parolière du groupe « Mother », a interprété plusieurs titres de musique spirituelle qu’elle a composés.Puisant dans les poèmes du maître soufi algérien Ahmed Ben Mustapha El Alaoui, elle a présenté des chansons tirées de  » Khoudh elsabil (Prends le chemin, dernier album du groupe, sorti en 2014.En fin de partie, « Les Merles et « Mother » ont accordé leurs violons pour former un ensemble musical. Les musiciens des deux groupes ont répété ensemble « Koum tara », un chef-d’œuvre de la musique andalouse repris par de grands artistes algériens.Imprégné de soufisme et de sa philosophie, « Mother » pour qui la musique repose sur le ressenti plus que la forme musicale, a adopté la musique spirituelle soufie de manière déconcertée sous l’appellation « Light link ».
Installée e en Algérie depuis 2015, Sandra Malcoln puise son inspiration du soufisme pour composer ses chansons qui véhiculent vertus, valeurs et épreuves de la vie.En 2012, le groupe a édité son premier album « A song for the world », composé de 14 chansons en anglais, en français et en néerlandais.

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