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Médéa : Le contrôle réduit les abus et les fraudes sur des médicaments spécifiques

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Le système de contrôle de prescription de psychotropes, d’antidépresseur ou de médicaments contre les douleurs permet de réduire les risques de fraude et les abus de consommation, ont affirmé, mercredi, des responsables de la caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) de Médéa. La CNAS dispose d’un système de contrôle qui peut suivre la traçabilité des cas nécessitant la prise de psychotropes, des antidépresseurs, des anti-antalgiques, et de s’assurer que la prescription de ces médicaments est conforme à la réglementation en vigueur, a expliqué à l’APS, le sous-directeur des prestations à la CNAS de Médéa, Ahmed Ramdani, en marge d’une campagne de sensibilisation contre les dangers de la drogue lancée récemment. Le patient affilié à la caisse « ne peut avoir accès au traitement prescrit par le médecin spécialiste traitant (psychologue, neurochirurgien ou psychiatre) qu’après examen de son dossier médical par le médecin conseil qui doit s’assurer de la conformité de l’ordonnance établie par le médecin et de l’identité du patient », a expliqué le même responsable. « Aucun médicament de cette nature ne peut être vendu sans l’aval du médecin conseil chargé du contrôle médical et les médicaments prescrits ne peuvent être achetés qu’au niveau de la wilaya de résidence du patient, ce qui permet de contrôler la vente de ce type de médicaments, la quantité prescrite et éviter, ainsi, d’éventuelles fraudes », a précisé Ahmed Ramdani. Les patients soumis à ce type de traitement disposent, en outre, d’une carte « Chiffa » personnalisée garantissant la traçabilité des prescriptions et la quantité de médicaments livrée par les pharmacies, a indiqué le même responsable, assurant qu’en cas de fraude la caisse procède au « blocage, à titre préventif », de la carte du patient pour empêcher qu’elle soit utilisée à d’autres fins que thérapeutiques, a souligné, le médecin conseil au niveau du service de contrôle médical de la caisse, Malika Kosseir. Afin de réduire les risques d’addiction à certains médicaments, notamment ceux utilisés comme antidouleur, la caisse recommande, à chaque fois, aux médecins de « limiter » la prescription de ce type de traitements qui « peuvent engendrer une accoutumance nuisible pour la santé du patient », a-t-elle fait observer. Les mesures de contrôle de la CNAS ont pour but de « préserver les droits du patient, assurer la pérennité des prestations médicales et empêcher toutes pratique frauduleuse pouvant entrainer à des abus ou des dépendances néfastes pour la santé », a-t-elle conclu.

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