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M. KHIATI, PRESIDENT DE LA FOREM, PLAIDE POUR LEUR REACTIVATION : Un réservoir de 80 000 associations de la société civile

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L’Algérie dispose d’un réservoir de 80 000 associations censées représenter la société civile auprès des pouvoirs publics, mais  peu d’entre elles « sont réellement » actives sur le terrain, à en croire Mustapha Khiati, président de la Forem. Toutefois, rien n’est perdu.

Il suffirait de revaloriser ce potentiel, le remettre en marche pour qu’il joue pleinement son rôle de « médiateur » entre les gouvernants et les gouvernés. Ainsi, selon l’invité de la radio chaîne3, Mustapha Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche, au cours des 20 dernières années, marquées, dit-il, par un manque criant de transparence, « on a fabriqué » des associations hybrides « dévoreuses de budget, mais absentes sur le terrain ».
Appelant à une urgente nécessité à revoir le système, afin que ces dernières, « partenaires à part entière du développement », puissent pleinement jouer leur rôle d’interface entre les citoyens et les autorités en charge du devenir du pays.
À ce sujet, il relève qu’il n’est pas normal qu’il puisse être organisé une rencontre entre le gouvernement et les walis, sans que n’y soient représentés des membres de la Société civile, ceux d’associations en particulier. Mettant en avant le rôle joué par certaines parmi elles en cette période délicate où l’Algérie est affectée par la pandémie du coronavirus, Khiati rappelle l’aide précieuse que des associations encore actives ont apporté aux personnels de santé, en leur procurant des repas chauds et autres équipements de protection sanitaire.
Il tient, en outre, à rappeler qu’il existe des associations qui n’ont jamais bénéficié de subsides mais qui, malgré tout, continuent, à ce jour, à mener des actions caritatives en faveur des plus démunis parmi les Algériens. Pour le président de la Forem, la Société, « qui refuse désormais d’être perçue comme une assistée », demande, aujourd’hui, à s’exprimer mais, ajoute-t-il, faudrait-il encore que lui soit créé le cadre dans lequel elle puisse le faire.
Parlant de la société civile, il dit «nous avons une société civile qui n’est pas encore mature, ni structurée », certes affirme-t-il, « il y a certaines associations qui jouent bien leurs rôle » citant dans ce cadre celles du secteur de l’éducation et du commerce.
Sarah O.

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