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LES RESPONSABLES DU GOUVERNEMENT ALGÉRIEN À GHASSAN SALAMÉ : «La solution politique est le meilleur moyen à même de surmonter la crise en Libye»

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Le chef de la mission des Nations unies pour la Libye (Manul), Ghassan Salamé, qui a vu récemment son mandat renouvelé par le Conseil de sécurité, accentue son travail d’échange avec des acteurs de la scène régionale et internationale, en prévision de la rencontre internationale sur la Libye, prévue en marge des travaux de l’assemblée générale de l’institution onusienne.

En visite à Alger, le responsable onusien a rencontré, hier, le Premier ministre Nourredine Bedoui, après avoir rencontré, la veille, vendredi, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum qui a réaffirmé lors de ses discussions, avec Ghassan Salamé, l’attachement de l’Algérie et sa conviction que la solution à la crise libyenne «ne peut venir que des Libyens eux-mêmes, tout en respectant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU» a déclaré le ministre Boukadoum à la presse. Hier, au terme de sa rencontre avec le représentant spéciale du secrétaire général de l’ONU, pour la Libye, les services du chef de l’exécutif ont indiqué, dans un communiqué, que l’entretien entre les deux hommes, «qui s’inscrit dans le cadre des rencontres périodiques de concertations» entre les responsables algériens et onusiens, a permis aux deux parties, poursuit la même source, «de procéder à un échange de vue et d’informations sur la situation actuelle de la crise libyenne». Le pays est plongé depuis avril dernier, notamment dans la capitale libyenne, Tripoli, dans des combats violents, depuis l’offensive de l’armée libyenne conduite par l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar. Le Premier ministre Bedoui a tenu, précise la même source, «à assurer l’émissaire onusien du soutien constant et indéfectible de l’Algérie aux efforts en cours», dans la perspective, est-il souligné, «d’un règlement politique dans les meilleurs délais» de la crise libyenne, qui persiste avec les interférences d’acteurs étrangers à la région,  notamment les émirats arabes unis, la France, le Qatar et la Turquie, outre le soutien affiché, du Caire, au maréchal Khalifa Haftar compliquant davantage la situation interne entre les acteurs libyens. Rappelons que lors de la visite, juillet dernier, à Alger, le ministre de l’Intérieur libyen, Fathi Bachagha,à la tête d’une délégation composée de responsables sécuritaires et de représentants du secteur de l’Intérieur, dans le cadre d’une visite officielle, le responsable libyen a insisté, dans ses déclarations, sur l’importance de «redynamiser» la coopération sécuritaire entre l’Algérie et la Libye et d’aller de l’avant en matière de lutte contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue. à cette occasion, le ministre libyen a eu à préciser que «les développements survenus dans la région nous interpellent à l’effet de développer les domaines policier et sécuritaire», sans manquer de souligner, plus loin : «nous sommes tenus également de mettre en place des programmes efficaces pour préserver notre sécurité et celle de nos frontières», a-t-il indiqué. Il dira à ce propos que «nous avons pleinement conscience qu’il ne saurait y avoir de développement, ni de vie en l’absence de sécurité, une priorité pour nous et nos pays respectifs, d’où notre attachement à réactiver les anciennes conventions et à en élaborer de nouvelles», outre le lancement dans le cadre de la coopération, a-t-il poursuivi «d’une vaste opération portant essentiellement sur l’entrainement et la formation, deux volets clés sur lesquels nous fondons de grands espoirs». Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Salah Eddine Dahmoune, lors de l’audience qu’il a accordée à son homologue libyen du Gouvernement d’union nationale, Fathi Bachagha,a fait savoir que l’entretien a porté sur «la position de l’Algérie vis-à-vis de la situation globale en Libye», affirmant que «la solution politique est le meilleur moyen à même de surmonter la crise en Libye», et ce à travers, a-t-il poursuivi «la redynamisation du dialogue entre belligérants dans ce pays » sans manquer de mettre l’accent sur l’attachement de l’Algérie à l’intégrité territoriale libyenne et son souci de voir ce pays voisin recouvrer sa stabilité. Le ministre Dahmoune a réaffirmé, à cette occasion, que l’Algérie «souhaite que la Libye puisse recouvrer sa stabilité dans les plus brefs délais, car notre stabilité est liée à celle de la Libye», a-t-il indiqué, rappelant, par ailleurs, « les principes de la politique étrangère algérienne qui repose sur la non-ingérence dans les affaires internes des pays amis et frères».
Karima B.

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