La situation sanitaire en Algérie ne cesse de se dégrader de jour en jour comme l’avaient prédit les spécialistes de la santé. La quatrième vague, redoutée depuis des mois, est en effet entrain de s’installer progressivement suite à la tendance ascendante des cas de contamination au covid-19. Face à cela, les experts ne cachent pas leurs craintes du pire en raison de la négligence et de l’abandon total des mesures de prévention en plus du refus de la population de se faire vacciner.
Vendredi 17 décembre, le nombre de contaminations au virus a frôlé la barre des 300 cas, ce qui signifie, pour de nombreux spécialistes, le début de la quatrième vague de la pandémie. Une hausse qui intervient quelques jours seulement après l’apparition d’un premier cas du variant Omicron que les études ont classé plus rapide que le Delta. Un état de fait que craignent en effet les épidémiologistes et les spécialistes car, face à l’inquiétante situation sanitaire, les Algériens semblent ne pas être conscients des dangers qui les guettent. En plus de ne plus respecter le protocole sanitaire dont le port du masque et la distanciation physique. Il y a une grande réticence à la vaccination qui représente la seule arme efficace anti-covid.
Avec un taux de vaccination de 27%, l’Algérie est classée parmi les derniers pays en termes de nombre de personnes vaccinées. Par catégorie, ce taux est insignifiant par exemple chez les étudiants car estimé à 2% et très faible parmi les soignants (à 31%) alors qu’ils sont en première ligne dans la lutte anti-Covid. Chose ayant engendré des craintes d’une répétition du scénario de la troisième vague avec saturation des hôpitaux.
La semaine dernière, l’Institut Pasteur d’Algérie avait renouvelé, encore une fois, son rappel quant à l’urgence, d’une part de l’adhésion à la vaccination afin de contrôler la circulation du virus SARS-CoV-2 et des variants et, d’autre part, du respect des mesures barrières, à savoir : le port du masque de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains, afin de faire face à toute évolution possible car plus le virus circule, plus la probabilité d’apparition de variants est élevée.
Ania Nch.
