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LES 100 JOURS DE L’AGRESSION SIONISTE CONTRE GHAZA : Manifestations planétaires pour la Palestine

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Les Palestiniens de Ghaza comptent aujourd’hui leur 100ème jour face à l’agression sioniste, qui a été qualifiée d’acte de génocide, soutenue par les États-Unis, la Grande-Bretagne et les autres pays occidentaux membres de l’OTAN.
Hier, l’armée sioniste a continué son œuvre de massacres et de destructions en bombardant des habitations palestiniennes dans diverses zones de la bande de Ghaza. Selon le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf Al-Qudra, le bilan s’est élevé à 23 843 martyrs et 60 317 blessés depuis le 7 octobre 2023. Au cours des 24 heures précédentes, l’armée sioniste a commis 12 massacres contre des familles, faisant 135 martyrs et 312 blessés, et d’autres victimes étaient encore sous les décombres.
La résistance palestinienne continue de faire face aux forces d’occupation qui pénètrent dans la bande de Gaza et annonce que ses militants ont réussi à cibler un hélicoptère israélien à l’est de Khan Yuniès avec un missile sol-air et à cibler les soldats d’occupation avec des tirs lourds d’obus de mortier de gros calibre.

Vaste réprobation mondiale
Partout dans le monde et particulièrement dans  les capitales et villes occidentales  (Londres, Paris,  Madrid, Rome,  Berlin,…) et en Australie,  en Belgique, aux Etats-Unis devant la Maison Blanche, à Washington, et  aussi à New York, ainsi qu’en Indonésie, se tiennent de grandes manifestations pour rappeler que 100 jours sont passés depuis le début des massacres commis par l’entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée ; pour  exiger que cela cesse.  Mardi, le personnel des agences gouvernementales des États-Unis fera grève pour protester contre la position de l’Administration Biden qui soutient  aveuglement l’entité sioniste  et  son implication dans la guerre, à travers ses frappes  au Yémen. En Tunisie, depuis hier, pour deux jours, un meeting de soutien à la résistance palestinienne est organisé par le Mouvement populaire.  Des rassemblements ont également lieu en Jordanie, en Irak, au Liban, au Yémen.  Pour rappel, le 21 novembre 2023, le parlement sud-africain a voté pour la proposition de fermer l’ambassade d’Israël à Pretoria et celle d’Afrique du Sud à Tel Aviv et suspendre les liens diplomatiques bilatéraux jusqu’à ce que l’Etat  sioniste cesse  son agression militaire contre les Palestiniens, en particulier à Ghaza. Ce n’est pas surprenant, Nelson Mandela disait que « Tant que la Palestine ne sera pas libérée, notre libération ne sera pas totale ». Pendant sa présidence, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien en 1997, il avait envoyé un message de soutien à Yasser Arafat, souhaitant que son peuple puisse exercer son droit à l’autodétermination et établir un État indépendant et souverain et sa capitale El-Qods  De son côté, l’évêque sud-africain Desmond Tutu, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1984, avait déclaré : « Si vous adoptez une position “neutre” face aux situations d’oppression, vous vous rangez du côté de l’oppresseur”. Par contraste, des États arabes et musulmans, comme les Emirats arabes unis, Maroc, Bahrein, continuent d’entretenir leurs relations avec l’occupant israëlien qui depuis le 7 octobre mène une guerre génocidaire, alors que des pays d’Amérique Latine ont annoncé le gel de leurs relations avec l’entité sioniste.

L’entité sioniste sans argument
Vendredi dernier, à La Haye, devant la Cour internationale de justice (CIJ), les avocats de l’entité sioniste n’ont pu réfuter les arguments présentés par l’Afrique du Sud, se limitant à faire un discours politique dénué d’arguments juridiques qui prouveraient l’absence de génocide. L’entité sioniste, qui occupe la Palestine, ne peut se prévaloir du droit de se défendre reconnu exclusivement aux Palestiniens en tant que peuple dont les terres sont colonisées. Le représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des organisations internationales à Vienne, Rapulane Sydney Molekane, a déclaré. « Nous observons des bombardements non sélectifs de quartiers résidentiels, y compris des infrastructures importantes, dont des établissements médicaux, des écoles et même des camps de réfugiés. Ce n’est pas de l’autodéfense, c’est du génocide ».
M’hamed Rebah

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