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LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION DE NOUVEAU FRAPPÉ PAR LES PERTURBATIONS : Grève générale le 21 janvier prochain

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L’appel au calme de la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit, n’a pas permis de dissuader ses partenaires sociaux à aller au bout de leurs menaces. Après s’être réunie hier, l’intersyndicale de l’Éducation a décidé de passer donc à l’action et d’organiser une grève générale le 21 janvier prochain. Ce débrayage sera suivi par des rassemblements au niveau des directions de l’éducation des 48 wilayas le 22 du même mois. C’est reparti pour une série de perturbations qui frappe de nouveau le secteur de l’Éducation nationale. Après une période de 3 ans plus ou moins calme, les plus grandes formations syndicales autonomes du secteur ont décidé de rompre la trêve à travers leur retrait du pacte d’éthique et de stabilité et d’initier des actions de contestation à travers le territoire national et dans les trois paliers éducatifs. Les syndicats autonomes ont, en effet, annoncé hier une série de protestations qui sera entamée par une grève générale le 21 janvier, suivie de sit-in et de rassemblements au niveau des wilayas, le lendemain. Le président du SNAPESTE, Meziane Meriane, a fait savoir qu’une rencontre sera organisée le 24 janvier afin d’évaluer ses deux actions et d’étudier les prochaines éventualités. Pour ce qui est des revendications, Meriane a indiqué que l’intersyndicale de l’Éducation dénonce en premier lieu l’entrave aux libertés et à l’exercice syndical, et la fermeture des canaux de dialogue. Elle revendique la révision du statut particulier des travailleurs et l’application des recommandations de la commission mixte installée à cet effet, appelle au respect du week-end et repos des travailleurs ainsi que les congés de maladies. Il convient de noter que l’intersyndicale comprend le Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la formation (SATEF), le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Conseil national du secteur ternaire de l’Éducation (CNAPESTE), le Syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), l’Union nationale des professionnels de l’Éducation et de la formation (UNPEF) et enfin le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). Pour rappel, la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit, en réaction à l’appel de grève initié par cette entité syndicale avait tenté samedi une entreprise d’apaisement. La ministre avait exprimé son engagement à consacrer le dialogue afin de parvenir à des solutions dans le sens de préserver la stabilité. Elle avait aussi qualifié sa relation, avec les syndicats, de sereine et qu’il n’existait aucun problème à son niveau. Pour ce qui est de la menace de grève, Benghebrit a regretté d’entendre des «voix» tenter de déstabiliser l’école et de remettre en cause la stabilité acquise.
Ania Nait Chalal

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