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Le prix du baril de pétrole au dessus de 70 dollars : Les tensions géopolitiques créent la flambée

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Après avoir franchi, vendredi dernier, la barre des 70 dollars, en hausse de près de 7 % sur une semaine, le baril de Brent, se maintenait au-dessus de ce seuil, enregistrant 70,17 dollars, lundi après-midi, et hier, il a marqué la barre des 70,32 dollars.

Tendance haussière du prix de l’or noir, qu’il faut prendre avec prudence, selon des experts, intervient en réaction, de la guerre commerciale, entre Washington et Pékin, après les déclarations du président américain, Donald Trump sur la taxation et les tensions géopolitiques, entre occidentaux et l’Iran, après l’annonce de Washington, de décider, le 12 mai prochain, de continuer ou non dans l’Accord signé des 5+1 et l’Iran. Le cours du prix du baril du pétrole ayant été ces derniers temps conditionné par l’activité pétrolière américaine et la quantité de ses stocks, à l’origine de l’abondance de l’offre pétrolière sur la marché mondial par rapport à la demande, la semaine passée et celle en cours, c’est les tensions géopolitiques, qui sont à l’origine de la hausse du prix de l’or noir. Si en janvier dernier, le baril de Brent était remonté à 70,54 dollars le baril, son plus haut niveau, depuis décembre 2014 et le WTI, référence américaine, suivait la même tendance haussière près de 5 % sur une semaine pour atteindre les 65 dollars, le baril de Brent de référence après avoir été à 70,17 dollars le baril lundi passé, il a gagné hier 0,4%, pour atteindre le seuil des 70,32 dollars. Les tensions géopolitiques étant toujours un facteur de hausse pour le pétrole, de la guerre commerciale précitée qui se profile entre les États- Unis et la Chine et les tensions géopolitiques entre les occidentaux et Téhéran, la récente déclaration du ministre saoudien du pétrole Khaled Al-Faleh, laissant entendre que l’Accord des pays membre et non membres de l’OPEP sur le niveau de réduction de la production pétrolière pourrait être prolongé en 2019, a aussi soutenu la tendance haussière précitée, du baril de l’or noir. Le suspense sur le retrait ou non des États-Unis de l’Accord nucléaire demeurera de mise jusqu’au 12 mai prochain, le prix du baril ne connaîtra pas de baisse, au dessous des 69 dollars, selon des experts. En revanche, une réduction du commerce entre la Chine et les USA aura sans nul doute le risque d’avoir un impact «sur la croissance et donc sur la demande», selon des experts du marché de l’or noir. Premier importateur de pétrole brut, depuis l’année dernière, la Chine vise à bousculer le marché pétrolier, dominé par les États-Unis, la part de l’OPEP étant de 40%. Début mars courant l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait indiqué que les pays producteurs non signataires de l’Accord de réduction des niveaux de production de l’or noir, devraient selon des indices «augmenter de 5,2 millions d’ici 2023 à 63,3 millions de bpj, et les États-Unis représentant à eux seuls près de 60%» a précisé l’AIE. Avec une production globale de près de 17 millions de bpj en 2023, contre 13,2 millions l’année dernière, les États-Unis seront de loin le premier producteur mondial de produits pétroliers liquides. S’agissant de la production du Cartel, l’Agence avait indiqué qu’avec une capacité prévue de 36,31 millions de bpj, l’Opep répondra à moins de 35% de la demande mondiale d’ici 2023, contre une part de marché habituelle de 40%. Concernant la demande mondiale de l’or noir, celle-ci augmentera de 6,9 millions de bpj d’ici cette date à 104,7 millions, selon l’AIE, avec le soutien de la croissance en Asie et la reprise de l’industrie pétrochimique aux États-Unis, ce qui correspond, selon l’agence, à une hausse de 1,1% par an en moyenne, de la demande mondiale de pétrole.
Karima B.

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