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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE REND HOMMAGE AU LION DU DJURDJURA : « Célébrons la mémoire éternelle de Si Amirouche et de ses compagnons » 

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Comme chaque année, la disparition de nos vaillants moudjahidine, à l’image de l’un des symboles de la résistance algérienne contre la colonisation française, que fut le Colonel Amirouche Aït Hamouda et son compagnon d’armes le Colonel Si El-Haouès tombés au champ d’honneur le 28 mars 1959 à Boussaâda- l’Algérie s’en remémore de leur sacrifices et célèbre le moment historique dans la dignité et la fierté.

Ainsi, à cette occasion historique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rendu un hommage au Colonel Si Amirouche Aït Hamouda, Commandant de la Wilaya III historique, tombé au champ d’honneur, il y a de cela 63 ans, le qualifiant de l’un des symboles du sacrifice consenti par le peuple algérien pour la réappropriation de sa liberté.
Dans un message lu en son nom par le Conseiller du président de la République, chargé des organisations nationales, internationales et des organisations non gouvernementales, Hamid Lounaouci, – repris par l’APS- notamment à l’occasion du recueillement en hommage à la mémoire du martyr, tenu à Tassaft-Ouguemoune, commune d’Iboudrarene (Tizi-Ouzou), le président Tebboune a indiqué: « je tiens à partager avec vous ce moment historique de commémoration d’un de nos plus valeureux symboles qui, par leur engagement et leurs sacrifices, ont fait que nous pouvons aujourd’hui, au pied du majestueux Djurdjura à quelques distances de son P.C historique, célébrer la mémoire éternelle de Si Amirouche et de ses compagnons ».
« À travers le Colonel Si Amirouche, je veux rendre hommage à tous les Chouhada et les Moudjahidine qui se sont sacrifiés pour que notre patrie se libère de la nuit coloniale », a-t-il affirmé, ajoutant que « le Colonel Si Amirouche a été et demeure l’un des symboles du sacrifice consenti par le peuple algérien pour la réappropriation de sa liberté ». Le président de la République a souligné, que « sa mort (Colonel Si Amirouche) aux côtés de son frère le Colonel Si El-Haouès, le 29 mars 1959 à +Djebel Thameur+ aux environs de Bousaâda, après une âpre bataille, prouve si besoin était que la guerre de Libération nationale était une lutte qui a embrasé le territoire national tout entier ».
« Je voudrais, par ce message, m’adresser aux Algériennes et aux Algériens, qui par bonheur, n’ont pas connu les affres du colonialisme et l’extrême violence qu’a subi notre peuple, pour dire notamment aux jeunes qu’ils doivent à tout prix unir leurs efforts pour consolider, chaque fois que le destin nous y appelle, l’unité de la Nation. C’est une responsabilité de tous les jours », a-t-il insisté.

« L’Algérie tient debout et tient son rang »
Abordant la situation interne au pays comme à l’extérieur, le président de la République, faisant appel au peuple algérien, a insisté sur la nécessité d’honorer les sacrifices de nos chouhada et de poursuivre leur combat par l’édification de l’Algérie nouvelle et le développement de son économie. À ce titre, le chef de l’État a indiqué que « plus que jamais, la jeunesse se doit d’honorer le sacrifice de ces femmes et de ces hommes qui ont consolidé le socle identitaire national sur lequel se construit aujourd’hui l’Algérie en tant qu’État et Nation autour des valeurs de solidarité à l’intérieur du pays et sur les valeurs de non-ingérence, de respect du droit à l’autodétermination et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à l’extérieur ». « Face aux perturbations planétaires qui menacent la stabilité de nombreux pays, seule l’union dans l’effort et la foi en l’avenir de notre pays, peuvent nous épargner les conséquences d’une déstabilisation maintes fois programmée et maintes fois déjouée », a-t-il souligné également.
Le président de la République a relevé que « l’Algérie tient debout et tient son rang grâce à la résistance de son peuple et à la solidité de ses institutions », parmi lesquelles l’Armée nationale populaire héritière de l’Armée de libération nationale « édifiée, dans des moments d’extrême difficulté, par Si Amirouche et ses compagnons du mouvement national ».
« Nous n’avons pas de patrie de rechange. Le sacrifice de nos ainés doit demeurer une source d’inspiration pour toute la génération qui bénéficie aujourd’hui du privilège de vivre dans un pays libre. C’est le défi auquel nous devons tous répondre. Notre dignité et notre honneur sont à ce prix », a-t-il conclu.
F. G.

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