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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE, HIER, AU CIC, À L’OUVERTURE DES ASSISES NATIONALES SUR LE CINÉMA : « L’Algérie n’a besoin que d’Allah et de ses enfants »

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Le président Abdelmadjid Tebboune, profitant de l’occasion qui s’est offerte à lui, hier, aux Assises nationales sur le cinéma, a décoché un message fort, à peine voilé, à l’endroit des pays hostiles qui recourent à tous les moyens, y compris subversifs, pour imposer leurs volontés à cette Algérie souveraine qu’ils méconnaissent tant !
Que toutes les parties hostiles, qu’elles émanent de l’extrême droite ou des milieux sionistes, toutes derrière la campagne « algérophobe » dirigée à partir de l’Hexagone et animée par des membres d’un gouvernement par ailleurs bien imprégnés aux provocations d’Emmanuel Macron, sachent que leurs tentatives de mettre l’Algérie sous leur botte est vouée à l’échec. Ainsi, intervenant hier à l’ouverture des Assises nationales sur le cinéma, abritée par le Centre international de conférences Abdelatif-Rahal à Alger, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué qu’ « il y a ceux qui cherchent des moyens multiples pour traiter avec l’Algérie, à ceux-là, nous disons: vous méconnaissez l’Algérie, elle n’a besoin, en fait, que d’Allah et de ses enfants ». Ainsi, les déclarations du président Tebboune renvoient à toutes les voix qui pérorent à partir de la France que l’Algérie ne pourrait pas s’en sortir, après avoir décidé d’elle-même des choix stratégiques qui l’arrangent et des choix qui ne l’arrangent pas. Autrement dit, en décidant en toute souveraineté de s’en passer de pays jugés contraires à ses intérêts, sur les plans géopolitique et diplomatique, voire même économique comme corolaire, cette Algérie s’est vite attiré les foudres de ceux qui ont montré leur véritable nature, ses ennemis à savoir. Par ailleurs, cette même Algérie sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune qui a adopté une vision stratégique projetée sur le long terme, et qui basée sur des secteurs vitaux comme l’énergie, l’alimentaire et le militaire, dérange du fait qu’elle dépend, aujourd’hui, de moins en moins de l’étranger.

Cinéma : une dynamique de développement pionnière
A propos de l’ordre du jour, le président de la République a affirmé, à propos du cinéma, que l’Algérie s’est lancée dans une dynamique de développement pionnière, et qu’il était temps que la culture en soit le couronnement, se disant favorable à toute proposition pour la création d’une instance nationale élue chargée de la gestion du cinéma.
« L’Algérie s’est lancée dans une dynamique de développement pionnière, et il est temps que la culture en soit le couronnement », a-t-il déclaré à l’ouverture des Assises nationales sur le cinéma. « Nous n’avons aucune objection à ce que vous créiez une instance nationale élue chargée de la gestion du cinéma, vous êtes libres de proposer les recommandations que vous voulez à l’issue des assises nationales », a-t-il souligné dans un propos à l’endroit des acteurs qui animent l’industrie cinématographique nationale.
Se voulant rassurant à l’égard des professionnels du cinéma, le Président a affirmé que le problème du financement de leurs projets artistiques en devises ou en monnaie nationale ne se pose plus désormais, affirmant qu’ils avaient la « liberté absolue dans leurs créations artistiques à l’exception de ce qui porte atteinte à l’Algérie ». « Nous sommes prêts à financer des programmes de formation dans des métiers liés à l’industrie cinématographique à l’intérieur et à l’extérieur », a poursuivi le président de la République. Dans ce cadre, il a salué « la riche histoire du cinéma algérien » qui « émane, a-t-il dit, de la volonté révolutionnaire novembriste. » « L’industrie cinématographique en Algérie se développera et puisera son rayonnement des fondements du pays de la résistance », a-t-il souligné.

« Ces assises traduisent l’intérêt porté à la culture »
Poursuivant son allocution, le président de la République a indiqué que ces Assises « traduisent tout l’intérêt que nous portons à la culture, en premier lieu, et à l’activité audiovisuelle, étant l’un de ses vecteurs, ainsi qu’aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l’industrie cinématographique », ajoutant qu’il accorde un « intérêt particulier » à l’industrie cinématographique qui « doit retrouver son éclat et s’inspirer de son capital réalisé par une génération pionnière parmi les artisans du 7e art dans les années 1970 ».
Enfin, le chef de l’Etat a appelé les différents acteurs participant à ces Assises « à définir les contours de l’avenir du cinéma algérien, à travers des idées et des visions novatrices qui feront de cette industrie un miroir culturel reflétant la personnalité algérienne et l’identité nationale ».
Synthèse Farid G.

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