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LE NIGER ACCEPTE LA MÉDIATION ALGÉRIENNE POUR LE RÈGLEMENT DE LA CRISE : Ahmed Attaf dépêché à Niamey

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Le Niger a accepté la médiation d’Alger visant à promouvoir une solution politique à la crise dans ce pays voisin.

Ce qui devrait fermer définitivement la porte à toute intervention militaire étrangère, promue par certains pays. L’option militaire a d’ailleurs suscité l’opposition ferme de pays voisins au Niger, et à leur tête l’Algérie, ainsi que des membres de la Cédéao, l’Union africaine et des pays influents sur la scène internationale comme les États-Unis, la Russie, l’Allemagne, la Chine et l’Italie.
L’approbation, par Niamey, de la médiation de l’Algérie dans son plan de paix devra asseoir un processus de dialogue politique pour résoudre la crise au Niger, comme initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présentée, fin août dernier, par le chef de la diplomatie nationale, Ahmed Attaf. Ainsi, indique hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le Gouvernement algérien a reçu, par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d’acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique, lundi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Cette acceptation de l’initiative algérienne, précise le MAE, « conforte l’option de la solution politique à cette crise et ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région », lit-on dans le communiqué. Prenant acte de cette notification, le président Abdelmadjid Tebboune a instruit Ahmed Attaf de se rendre à Niamey, « dans les plus brefs délais, en vue d’y entamer des discussions préparatoires sur la mise en œuvre de l’initiative algérienne avec toutes les parties prenantes », conclut le document. En ce sens, il y a lieu de souligner que le plan proposé par Alger porte, entre autres, sur une période de transition de six mois en vue de dégager et traduire une solution politique garantissant le retour à l’ordre constitutionnel, laquelle démarche impliquera l’ensemble des parties prenantes. Dans la foulée, Ahmed Attaf est attendu dans la capitale nigérienne, dans les plus brefs délais, voire dans les prochaines heures, en vue d’entamer le lancement de cette médiation, par notamment la tenue des discussions préparatoires, « sur la mise en œuvre de l’initiative algérienne avec toutes les parties prenantes , à la demande du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Il convient de noter que depuis l’éclatement de la crise au Niger, son voisin du nord, des pays de la Cédéao et l’Union africaine ainsi que des pays influents, comme la Russie, les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et l’Italie, ont exprimé leur opposition à toute intervention militaire promue par des membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest non sans le soutien de la France. Nul n’ignore que l’action militaire étant l’expression la plus violente de l’acte politique. Le Niger qui vient d’accepter la médiation algérienne pour le règlement pacifique de la crise est conscient des conséquences périlleuses de l’intervention militaire, et laquelle a prouvé dans un passé récent, comme en Libye, en Syrie ou encore en Irak et l’Afghanistan, leurs échecs.
Karima Bennour

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