Lors de son allocution faite lors de la cérémonie de signature du contrat de partenariat entre le MCO et Hyproc, une filiale de Sonatrach, en début de soirée d’avant-hier, le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, a fait une révélation de taille. «Ce contrat s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique des pouvoirs publics qui ont décidé de prendre en mains les grands clubs de l’élite», a lancé le chef de l’exécutif de la capitale de l’Ouest du pays. Voilà qui confirme, on ne peut mieux, les propos du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, lors de sa réunion avec les présidents des clubs il y a quelques temps, et par lesquels il a annoncé l’implication prochaine des pouvoirs publics dans la gestion des clubs de l’élite. Une intervention qui tombe tout simplement à point nommé, car avant le MCO, Sonatrach, ainsi que deux de ses filiales, avait racheté la majorité des actions des clubs du MCA, du CSC et de la JSS. Récemment aussi, le CRB a été affilié à l’entreprise Madar, qui s’est adjugé 67% des actions de la formation algéroise. D’ailleurs, l’arrivée de cette entreprise aura permis au ‘’Chabab’’ de relever la tête sur le plan financier. Les responsables de Madar ont épongé des dettes à coup de milliards de centimes, tout en entamant une opération de restructuration de taille du club, même si ce dernier se morfond toujours en bas du tableau. Il n’empêche qu’avec la nouvelle politique prônée au CRB, rassure les fans plus que jamais confiants quant à l’avenir de leur prestigieux club qui était exposé à la disparition en étant confié à des dirigeants ‘’aventuriers’’, à leur tête Mohamed Bouhafs, un inconnu au bataillon présenté comme étant le ‘’Messie’’ du club banlieusard de la capitale, avant que la réalité du terrain ne le démentit. Il se trouve que le MCO se trouve dans la même position du CRB. Le club d’El Bahia ayant souffert pendant de longues années d’interminables guerres de tranchées, non sans se répercuter sur le parcours de cette équipe dont le dernier trophée remonte à 1996. C’est dire que l’arrivée d’Hyproc, comme a tenu du reste à le souligner le wali d’Oran en personne, annonce l’ouverture d’une nouvelle ère à Al Hamri. Ça devrait être le cas aussi pour d’autres clubs de l’élite en bute à de nombreux problèmes, notamment sur le plan financier, et qui espèrent bénéficier eux aussi de leur part du ‘’gâteau».
H. S.
