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LE 14E SALON « ALGER INDUSTRIES » DU 10 AU 13 OCTOBRE : Pour un climat favorable à l’investissement étranger

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Organisé par la société BATIATEC EXPO, sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, la 14e édition du Salon « Alger Industries » a ouvert ses portes, lundi, au Palais des expositions de la SAFEX, au niveau du pavillon Ahaggar. Un rendez-vous qui se tiendra jusqu’au 13 du mois en cours.
Sur un espace d’exposition commerciale de plus de 2 000 m2, ce salon est devenu, au cours des dernières années, un des plus importants dans les domaines du secteur industriel, permettant aux différents fournisseurs et clients potentiels, de faire le point sur la situation du marché. Parmi les 70 exposants présents une dizaine d’opérateurs internationaux prennent part à ce rendez-vous économique majeur, dont plusieurs entreprises turques. Dans un contexte de forte concurrence internationale, offrir aux investisseurs un cadre juridique propice est primordial. En effet, pour une économie algérienne qui cherche à se diversifier pour réduire sa dépendance à l’exportation des hydrocarbures, l’ouverture vers de nouveaux horizons passe inévitablement par la création de conditions idoines en vue de favoriser l’investissement étranger. Un compromis que l’Etat algérien se doit d’établir avec ces potentiels investisseurs. Il s’agit ainsi de créer des conditions favorables pour offrir aux investisseurs un climat d’affaire opportuniste.

BARBAROS UZUNLAR (REPRÉSENTANT DE L’ENTREPRISE TURQUE EKOTEK)
« Le marché algérien est prometteur, mais les procédures douanières et fiscales sont plus exigeantes »

C’est sur ce point que le représentant de l’entreprise turque EKOTEK, spécialisée dans la fabrication de systèmes de chauffage, à savoir Mr. Barbaros Uzunlar, rencontré en marge du salon, a attiré notre attention : « Notre société fournit tout type d’accessoires et pièces, les systèmes de chauffage central, les chaudières de chauffage domestique, les chaudières industrielles, les chaudières à pellets, les chaudières à vapeur et générateurs, ainsi que les chaudières à eau surchauffée.
Nous avons 20 ans d’expérience, nous exportons vers 14 pays. Nous concevons des chaudières à combustible solide et liquide pour un rendement élevé. Nos chaudières réduisent les coûts d’exploitation et vous font économiser de l’argent. La caractéristique la plus importante d’EKOTEK est l’efficacité de combustion élevée dans chaque produit », nous explique-t-il. Mais à une question si le marché algérien lui semble prometteur et qu’il reste optimiste quant aux perspectives d’investissement en Algérie, le représentant nous a fait part d’un certain scepticisme, avouant, pour l’occasion travailler beaucoup plus avec la Tunisie et le Maroc, en ce qui concerne la région d’Afrique du Nord, en raison de certains paramètres déterminants. « Les opportunités sont les mêmes, mais en Algérie, par rapport à des pays comme la Tunisie et le Maroc, les procédures douanières et le régime fiscal est beaucoup plus sévère », nous a confié l’entrepreneur turque.

« Nous avons toutes les certifications qui prouvent nos compétences et notre efficacité »
Notre interlocuteur s’appuie, dans ses dires, notamment sur les qualifications dont est pourvue EKOTEK, en guise de preuve que l’Algérie aura tout à gagner en facilitant les procédures au profit des entreprises étrangères. « Nous avons toutes les qualifications requises, notamment EAC, ISO, CE, TSE, et d’autres encore. Nous collaborons dans ce sens avec des pays comme la Russie, le Kazakhstan et le bureau Veritas australien. Aussi, EKOTEK utilise moins de carburant, et procure plus de chauffage. Elle respecte la nature, sans fumée ni odeur. Nos produits ont deux ans de garantie, et c’est un matériel sûr, étant donné que les soupapes de sécurité empêchent le piégeage de gaz. N’oubliez-pas que nous existons depuis 1999 », nous dira-t-il encore.  Au regard de ces témoignages, il y a lieu de souligner que dans le nouveau code de l’investissement, comme l’a tant affirmé, et le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, le gouvernement algérien a récemment pris des mesures pour relancer l’économie et attirer plus d’investisseurs étrangers. Des facilitations et des régimes d’incitations accordés aux investisseurs étrangers jugés par bon nombre d’hommes d’affaires et entrepreneurs, étrangers notamment, extrêmement intéressants. Un code qui offre une lecture plus claire accordée au soutien de l’investissement d’une manière générale.
Des régimes incitatifs plus intelligibles et des facilitations administratives qui, au final, profiteront au climat des affaires et propulseront l’économie nationale vers un avenir fructueux et salutaire. Par ailleurs, notons que parmi les principaux partenaires officiels de ce salon, la Chambre de Commerce et d’Industrie  Algéro-Française. À ce titre, sans nul doute, les accords et conventions signés récemment entre l’Algérie et la France, dénotent d’une réelle ouverture économique à l’échelle internationale.
Le président Tebboune n’avait-il pas réitéré, le 18 août 2020, lors de ses premiers mois à la tête du pays, alors qu’il présidait l’ouverture de la conférence nationale sur la relance économique et sociale, l’engagement de l’État à accompagner les exportateurs et les investisseurs afin de diversifier l’économie nationale et la mettre sur la voie de la croissance durable ? Une condition sine-qua-non pour le renouveau du secteur de l’investissement, à l’ère d’une Algérie nouvelle en plein essor.
Hamid Si Ahmed

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