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Lancement de plusieurs porjets et retour des compagnies étrangères : Une année dynamique pour Sonatrach

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Outre le lancement de plusieurs projets dans le domaine, Abdelmoumene Ould Kaddour note «la volonté» des partenaires étrangers de reprendre leur collaboration avec Sonatrach. Un regain d’intérêt qui intervient au lendemain du règlement total des litiges qui opposent la compagnie pétrolière nationale et ses partenaires étrangers.

Sonatrach a lancé plusieurs chantiers pour l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures en Algérie en 2017. Des investissements qui lui ont permis de gagner en performance et d’évoluer « énormément» en une année, selon son président directeur général, Abdelmoumene Ould Kaddour. «Ces chantiers commencent, plus ou moins, à donner des résultats que j’espère qu’ils continueront à être probants », a indiqué Ould Kaddour au cours d’une visite qui l’a menée lundi à Illizi. Les découvertes du groupe pétrolier national attisent les appétits des multinationales pétrolières, car la performance d’un pays dépend aussi de sa capacité de créer un climat de compétitivité et son engagement pour des niveaux de productivité plus élevés. Octobre dernier, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait annoncé l’intention du Gouvernement d’amender la loi sur les hydrocarbures dans le but d’attirer les investisseurs étrangers dans le domaine gazier et pétrolier. Des éléments qui ne sont pas négligés aujourd’hui par ces multinationales. Le P-DG de Sonatrach a noté la volonté des partenaires étrangers de reprendre leur collaboration avec Sonatrach alors qu’auparavant « ils ne voulaient plus rester ». Parmi les revenants, Le groupe pétrolier norvégien Statoil qui a récemment exprimé sa volonté de relancer son partenariat avec la compagnie nationale. Le premier responsable de la plus importante compagnie nationale s’est ainsi exprimé en marge de sa visite de travail sur les champs gaziers de Tinhert et Ohanet à In Amenas (wilaya d’Illizi), où il a procédé au lancement des travaux de développement des champs gaziers de Tinhert avec le raccordement de 50 puits producteurs à travers un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 KM. Ce projet de développement des champs gaziers de Tinhert et de traitement du gaz brut dans les installations existantes d’Ohanet, permettra d’augmenter la production de ces dernières de 10 millions de m3 /jour à 15 millions m3/j à l’horizon 2020 puis à 20 millions m3/j en 2022. «Le développement de ce champ est extrêmement important puisque c’est depuis Tinhert que nous allons ramener le gaz nécessaire pour que l’usine atteigne le seuil de 20 millions de m3/jour », a précisé Ould Kaddour, ajoutant que l’utilisation des installations déjà existantes pour l’exploitation du gaz de ce champ permet, en outre, à la compagnie « d’optimiser ses coûts ». « Il y a un an, j’avais dis qu’il fallait apprendre à optimiser les coûts de fonctionnement et d’investissement de la compagnie et c’est là un exemple clair et typique de cette optimisation, fait remarquer Ould Kaddour, Nous n’allons pas construire une nouvelle usine, mais un réseau de collecte pour relier les 50 puits, déjà forés, à l’usine ». Pour rappel, ce projet a été accordé directement à des entreprises publiques nationales avec un coût total de 27 milliards de DA (environs 250 millions de dollars), sans passer par un appel d’offres, et ce, en vue de réaliser des installations 100 % algériennes. Il s’agit des sociétés ENGTP, GCB, ENAC, Infratelle et Cosider canalisation, a précisé le responsable en notant que si le groupe avait lancé un avis d’appel d’offres, des entreprises étrangères auraient pu décrocher le marché. « Nous allons mettre en place un bonus. L’entreprise qui termine le travail avant l’heure aura un complément, et ce, dans le but de motiver ces entreprises à être plus professionnelles et plus performantes », a ajouté ce responsable. Par ailleurs, concernant la visite du P-DG de General Electric à Sonatrach dimanche dernier, Ould Kaddour l’a qualifiée d’ «extrêmement importante», estimant que «c’est une preuve de l’importance qu’accordent les partenaires étrangers à la coopération avec la compagnie». Concernant la teneur des décisions prises lors de cette entrevue, le même responsable a évoqué plusieurs projets en cours notamment celui de l’Unité de turbine de Blida «qui fonctionne très bien». À ce sujet, Ould Kaddour a fait part du souhait de Sonatrach d’exporter son savoir-faire dans ce domaine, mais elle rencontre des contraintes «bureaucratiques» entravant cet élan. «General Electric est une entreprises qui investit beaucoup en Algérie, et c’est important vu que cela démontre aux autres partenaires étrangers que nous sommes sérieux», a-t-il dit. Selon lui, collaborer avec des partenaires étrangers «s’avère nécessaire » en vue notamment de «sortir le pays de la crise économique, d’assurer le transfert technologique et de créer des emplois».
Hamid Mecheri

RACHAT DES PARTS DE L’ITALIENNE «ABB»
Sarpi revient 100 % à Sonatrach
La compagnie pétrolière nationale a récupéré la société mixte algéro-italienne «Sarpi», spécialisée dans la réalisation de projets industriels, après le rachat de 50% des parts détenues par son partenaire ABB (Italie). Le contrat de la transaction a été signé, hier à Alger, entre le P-DG du groupe Sonatrach et le président de la firme ABB pour la région Mena, Joachim Braun, a-t-on appris d’un communiqué de Sonatrach. À la faveur de cette décision, Sarpi est détenue désormais à 100% par le groupe pétrolier national près de 26 ans après la création de cette joint-venture entre l’Algérie et l’Italie. La cession des parts des actions détenues par le partenaire italien a été un impératif dicté par le changement du business model du pôle ABB ingénierie, approvisionnement et construction (EPC), précise la même source. «Nous avons réalisé de grands et difficiles projets avec Sonatrach, durant ces 25 ans. Il y avait une relation spéciale entre ABB et Sonatrach», a souligné le directeur de ABB à l’issue de la signature du contrat de cette transaction. Et d’ajouter que «travailler avec le groupe Sonatrach est un honneur», estimant que cette société qui revient désormais à Sonatrach a assuré la réalisation de beaucoup de projets en bonne et due forme et respectueux des standards en matière de santé et de sécurité.
H. M.

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