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L’ALGÉRIE DÉPOSE PLAINTE À SON ENCONTRE POUR DIFFAMATION : RSF joue avec le feu et en a pour son compte

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Reporters sans frontières continue à entretenir sa haine maladive à l’égard de l’Algérie. Cette ONG venait d’ouvrir une brèche dans le scandale Pegasus, dont les auteurs propres de l’enquête cite le Makhzen ainsi trempé jusqu’à la moelle, et évoque le nom de l’Algérie dans une supposée liste de pays qui utilisent le logiciel espion du Mossad. Une énième provocation pour l’un des organes médiatiques du soft power français qui oublie le Maroc pour s’intéresser bizarrement à l’Algérie au moment même où la communauté internationale s’est soulevée, dans une réaction en chaine, pour condamner à l’unisson la vaste opération d’espionnage qui a touché des chefs d’États et de Gouvernements, hauts responsables et personnalités publiques, journalistes, militants des droits de l’Homme etc. Tous désignent le Maroc, un pays parmi les plus gros utilisateurs du logiciel espion entre 2017 et 2019, alors que RSF, tout honte bue, prend l’Algérie comme cible, avant de rectifier le tir et retirer notre pays de sa liste.
Mais, le coup est parti et l’Algérie a fait valoir son droit de porter l’affaire des accusations de RSF dans les tribunaux de la justice française. En effet, l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a déposé, au nom du gouvernement algérien, une plainte pour diffamation auprès des instances judiciaires françaises à l’encontre de RSF. Cette action judiciaire porte notamment sur les allégations contenues dans un communiqué publié lundi dernier sur le site de l’ONG française. Des assertions de RSF selon lesquelles, l’Algérie « figure parmi les pays en possession du logiciel Pegasus et qu’elle l’utiliserait pour espionner d’autres parties. « Outre leur caractère diffamatoire et mensonger, ces allégations, dénonce Mohamed-Antar Daoud, relèvent de la manipulation de RSF connue pour son acharnement vis-à-vis de l’Algérie ».
Respectueux des libertés fondamentales, individuelles et collectives garanties par la Constitution algérienne et fidèle aux principes régissant les relations internationales, « notre pays dément formellement ces accusations », a-t-on ajouté de même source. « À ce titre, l’Algérie affirme qu’elle ne dispose aucunement de ce logiciel et n’a jamais eu à l’utiliser, ni à traiter ou à collaborer, de quelque manière que ce soit avec les parties détenant cette technologie à des fins d’espionnage visant à porter atteinte à l’honneur et à la réputation de pays respectueux de la légalité internationale », conclut l’ambassade dans un communiqué.
Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, avait répondu en avril 2020 à RSF qui avait publié un rapport sur la liberté de la presse en Algérie. Le ministre a indiqué que l’État soutient « puissamment » la liberté de la presse qui n’a de limite que celle de l’éthique et du droit. « RSF dont nombre d’adhérents forcent le respect pour leur engagement sincère et désintéressé pour la défense de la liberté de la presse. Cette même organisation de Reporters sans frontières qui ne défend pas avec la même énergie et avec la même constance d’autres journalistes respectables dans d’autres pays, notamment arabes ou africains, alors même qu’ils sont bâillonnés et réellement harcelés », avait indiqué le communiqué du ministre. « On sait que RSF, bien que ce soit une ONG, est un élément de la chaine d’expression du soft power français à travers le monde », a-t-il ajouté, soulignant que l’ONG « bénéficie du soutien, sous une forme ou sous une autre de l’AFD, l’Agence française de développement, de TV5 et de TV5 Monde, chaines de l’Audiovisuel extérieur français, de Radio France, de la Fondation de France, de l’entreprise publique EDF, du ministère de la Culture, du Conseil de l’Europe, de l’Instrument européen pour la démocratie et des droits de l’Homme (IEDDH) et, aux Etats-Unis, de la Fondation Ford, de l’American Express et, surtout, de la NED, la fameuse National endowment for democracy, le cheval de Troie par excellence des révolutions colorées dans le monde, Maghreb et monde arabe en première ligne ».
F. Guellil

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