Accueil Culture+ La chanteuse jordanienne Macadi Nahhas à Alger : l’authenticité aux formes modernes

La chanteuse jordanienne Macadi Nahhas à Alger : l’authenticité aux formes modernes

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La chanteuse jordanienne Macadi Nahhas a présenté jeudi soir au public algérois, un florilège de pièces de son répertoire avec d’autres du patrimoine palestino-jordanien, dans des formes ouvertes aux sonorités jazz et aux rythmes sud-américaines. Le public peu nombreux de la salle Ibn Khaldoun, a pu apprécier, près d’une heure et demie, durant, la pureté et la présence vocale de Macadi Nahhas, apparue sur scène en tenue traditionnelle algérienne avec un haut brodé, façon « Karakou » et un pantalon « Chelqa », aux ouvertures latérales.
« C’est un immense bonheur pour moi de venir chanter en Algérie et un grand honneur de porter cette belle tenue », a déclaré la chanteuse jordanienne. Les pièces Ma fi hada (première chanson du récital) et Ya Dhalama Sejni Khir, ainsi que Ya Aamma, interprétées sans orchestration, ont permis au public de découvrir, à des moments différents de la soirée, toute la tessiture ainsi que les possibilités techniques et de maîtrise de l’artiste. Yama Mwel El Hawa, Biki dam, Enta El Hala, Nathalie, Lamma Bada Yatathanna, Leila (Salsa), Ana El Habibi (slow/Jazz, piano- voix), Rah Nesbor Bokra Aannek (Rythme oriental), Mawtini, Cho Qanet Hilwa El’Layali (bossa), ont également été savamment entonnées par la chanteuse. L’envie de s’ouvrir aux sonorités jazz et aux rythmes sud-américains s’est faite ressentir de prime à bord chez l’artiste à travers les choix de distribution des instruments l’accompagnant, où le traditionnel a fait corps de manière quasi parfaite avec le moderne.
Samer Barakat, au qanun et Mohamed Farag au naî (flûte orientale) ont fusionné avec le chef d’orchestre Rami Attallah (remarquable) au piano, Samer George à la basse et Mostefa El Kerdani à la batterie, permettant ainsi, le soutien harmonique des dissonances jazz, à l’authenticité portée par la mélodie. Un mélange des genres très apprécié s’en est alors résulté, embarquant l’assistance dans un beau voyage où la Bossa nova, le Tango et la Salsa, se sont mêlés aux sonorités et rythmes orientaux dans une ambiance conviviale. Née à Madaba (sud d’Amman, capitale de la Jordanie), Macadi Nahhas, artiste engagée, chante pour la liberté et la dignité humaine. Elle compte cinq albums à son actif : Kan Ya Ma Kan (2OO1), Khilkha (2006), El Ahlem Jolla (2009), Ila Salem (2012) et Nour (2014). invitée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), Macadi Nahhas, dont le spectacle a été organisé en collaboration avec l’Etablissement Art et Culture, a été programmée pour une représentation unique.

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