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JOE BIDEN, AVANT DE SE RENDRE À BRUXELLES POUR LES SOMMETS DE L’OTAN, DU G7 ET DE L’UE : « Nous devons diriger le nouvel ordre mondial »

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Le président Vladimir Poutine a annoncé, hier, que la Russie n’accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l’Union européenne (UE), donnant un délai d’une semaine aux autorités russes pour « mettre en place le nouveau système en roubles ».

La décision du locataire du Kremlin, prise lors d’une réunion gouvernementale, a été annoncée, le jour du début de la tournée européenne, de trois jours, du président américain Joe Biden, arrivé, hier, à Bruxelles, pour participer aux sommets de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne, consacrés à l’examen de la poursuite de leur offensif contre Moscou, sur fond du conflit en Ukraine.  Pour le président Vladimir Poutine, le refus de Moscou de paiement par ses clients en dollars et euros, des livraisons du gaz russe, a été une décision pour « mettre en œuvre un ensemble de mesures pour passer au paiement en roubles de notre gaz livré aux pays hostiles » et poursuit-il dans son annonce «renoncer dans tous les règlements en devises qui ont été compromises». La veille de l’annonce du président Vladmir Poutine, au 28 jours de l’opération militaire russe, en Ukraine, le locataire de la Maison Blanche a fait savoir qu’il revenait aux principaux acteurs de l’économie américaine la mission de «diriger le nouvel ordre mondial», déclarant qu’il entendait «unir le reste du monde libre ( ses alliés occidentaux : NDLR)» lors de son intervention, mardi, devant des chefs d’entreprise du puissant lobby américain Business Roundtable, avant qu’il entame sa tournée en Europe, hier. S’exprimant sur l’état de l’économie américaine, évoquant plusieurs secteurs où il souhaitait voir son pays «gagner la compétition du XXIe siècle», dans un contexte d’un nouvel ordre mondial multipolaire, le président américain, dira que « nous allons vers un nouvel ordre mondial, et nous devons le diriger » a-t-il lancé, après plus de 30 années de domination américaine, sur le monde , depuis la chute du Mur de Berlin et peu après de l’Ex-URSS. Lors des trois Sommets, Otan, G7 et celui des chefs d’État des pays membres de l’UE qui verra la présence du président américain, celui-ci avait déjà annoncé, qu’il sera question de la prise aujourd’hui, outre de nouvelles sanctions contre Moscou, le renforcement de celles en cours, notamment la fin du gaz et du pétrole russe sur le marché européen, qui est très difficile à appliquer dans les plus brefs délais, par les Européens, ce qui n’est pas le cas, pour Washington, qui a mis en application son embargo sur les produits énergétiques russes. Le Kremlin a averti, la veille des trois sommets en question et non sans rappeler que la responsabilité de la flambée des prix du baril de pétrole et de l’énergie en général incombe aux responsables occidentaux, a affirmé que le potentiel embargo européen sur le pétrole russe frapperait « tout le monde ». Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe a affirmé, en effet, lundi dernier, que cette mesure «  aurait une influence très sérieuse sur le marché mondial du pétrole et une influence néfaste sur le marché énergétique en Europe » non sans préciser que pour les Etats-Unis, cette mesure ne les affecteraient pas, en indiquant « mais les Américains n’y perdront rien, c’est évident, ils se sentiront bien mieux que les Européens», a affirmé Dmitri Peskov, lors de son point de presse. Hier, le président russe a qualifié, la série de sanctions prises par les pays membres de l’Otan en particulier, dans leur bras de fer avec Moscou, sur fond de la bataille entre un monde unipolaire qui « s’écroule » selon des experts au profit de l’avènement d’un monde multipolaire, de sanction « de Blitzkrieg (guerre éclaire économique : NDLR», en référence aux opérations militaires de l’Allemagne nazie, durant la Seconde guerre mondiale.
La veille de nouvelles sanctions occidentales contre Moscou, le locataire du Kremlin a assuré, hier, que la Russie a «les ressources nécessaires» pour faire face à la guerre économique qui est livrée, à Moscou, depuis le 24 février dernier, date du début des opérations militaires de la Russie en Ukraine. Plus explicite, le président russe a évoqué un certain nombre de mesures destinées à limiter l’impact de ses sanctions et celles à venir, dont des aides financières promises aux particuliers et aux entreprises, l’augmentation du minimum vital, la hausse des salaires des fonctionnaires et des montants de retraites. À cela s’ajoute, l’assurance de lignes de crédit supplémentaires pour les entreprises ou l’accroissement des commandes d’Etat qui font aussi partie des mesures annoncées par le locataire du Kremlin.
Karima B.

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