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Irak : les Kurdes ont repris du terrain à l’EI près de Mossoul

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Les combattants kurdes, soutenus par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, ont repris du terrain à l’Etat islamique (EI) dans le nord de l’Irak, près de Mossoul, a affirmé, lundi, l’armée américaine. Ils se sont emparés de trois postes avancés des djihadistes. Mossoul est considéré comme une ville cruciale pour une éventuelle contre-offensive des soldats irakiens et des combattants kurdes, les peshmergas, visant à repousser l’EI qui contrôle de vastes pans de territoires en Irak et en Syrie. L’assaut kurde a été soutenu par quatre raids «précis et efficaces» de la coalition entre vendredi et dimanche, a indiqué le commandement américain interarmées. Des conseillers militaires de la coalition ont aussi fourni aux Kurdes «une aide en matière de renseignements». Les forces irakiennes vont mener dans «les semaines à venir» une offensive terrestre contre les djihadistes de l’EI avec l’appui de la coalition, a annoncé dimanche le coordinateur américain de la coalition contre l’EI, le général à la retraite John Allen, lors d’un déplacement à Amman. En Syrie, la ville clé de Tall Abyad, tenue par l’EI, est dans la nouvelle ligne de mire des forces kurdes et rebelles après leur victoire à Kobané, a rapporté lundi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG proche des insurgés syriens.

Assad interviewé par la BBC
De son côté, le président syrien, Bachar Al-Assad, a indiqué que son pays est tenu «informé» des frappes aériennes que la coalition internationale antidjihadistes mène sur son territoire. «Parfois, ils (la coalition) transmettent un message, un message général», a déclaré M. Assad dont les forces combattent depuis près de quatre ans des rebelles qui veulent sa chute. «Il n’y a pas de dialogue. Il y a, disons, information, mais pas dialogue», a-t-il précisé, dans un entretien à la BBC diffusé mardi. Interrogé sur une coopération indirecte, le président syrien a expliqué: «il est vrai que, via des intermédiaires, plusieurs intermédiaires, l’Irak et d’autres états, ils nous transmettent parfois des messages, des messages généraux mais rien de stratégique». Bachar Al-Assad a toutefois exclu que son pays rejoigne les rangs de la coalition.»Nous ne voulons pas, pour une simple raison: nous ne pouvons pas nous allier à des pays qui soutiennent le terrorisme», a-t-il dit. Le président syrien faisait référence aux Occidentaux et aux pays du Golfe qui soutiennent les rebelles syriens considérés comme des «terroristes» par le régime.

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