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INTOXICATION ALIMENTAIRE DANS UNE RÉSIDENCE UNIVERSITAIRE À CONSTANTINE : Une manœuvre politicienne de l’UGEL ?

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Telle qu’elle a été scénarisée, l’intoxication alimentaire, dont auraient été victimes, mercredi dernier, une centaine d’étudiantes à hauteur de la résidence universitaire Aïn-El-Bey 1, à Constantine, relèverait carrément d’un parfait montage à en croire un cadre des œuvres universitaires qui, légitimement, a requis l’anonymat pour nous en parler. Expansif et soucieux de fournir la version proche de la réalité, celui ci dira : «En fait, par scénarisation il y a lieu de savoir que cela fait exactement six (6) jours, qu’après chaque repas du soir, quatre, cinq ou six étudiantes se plaignaient de maux d’estomac et certaines, comme pour en apporter la preuve, dégurgitaient ce qu’elles avaient mangé évoquant également un accès de fièvre soudaine, diarrhées et céphalées. Et comme ces scènes se renouvelaient chaque jour, il était évident que n’importe quel esprit sensé en aurait déduit une effective intoxication alimentaire que, au demeurant, peut être commune à n’importe quel établissement ou organisme en charge d’une restauration collective. Et même si la résidence universitaire Aïn-El-Bey1 n’est pas dans ce cas de figure, autant souligner qu’une telle mésaventure n’est pas l’apanage des seules cités universitaires. Le point focal à un incident du genre réside en sa récupération politique et par les temps qui courent….médiatique. En réalité, il s’agit d’une piètre cabale». Cabale ! La comparaison n’est-elle pas trop forte ? «Non ! Bien loin de là », a estimé notre interlocuteur qui tient tout de même à préciser, dans les plus profonds détails les investigations engagées tout au long de la semaine par l’administration pour démêler l’écheveau et surtout pour mettre au jour tous les éléments matériellement palpables de nature à démonter, ce en quoi les responsables ont vu, toutes proportions gardées, une « conspiration politicienne ». Ce qui pourrait ne pas être faux, dans la mesure où une fois faites et leurs résultats connus jeudi passé, les analyses médicales n’ont en aucun cas mis en cause la qualité des repas servis tout au long de la semaine. Et plus soucieux encore de dénoncer l’aspect sordide du feuilleton, il pointera de l’index deux parties. D’abord l’Union générale des étudiants libres et des étudiantes qui leur sont proches sur le plan idéologique. «En fait, les syndicalistes de l’UGEL détiennent l’art de la manœuvre et surtout l’opportunisme adéquat pour exploiter tout évènement qui viendrait en rajouter à une ou des exacerbations auxquelles aucun de nos concitoyens n’échappe là où qu’il puisse se trouver». Et dans un tout autre cadre ; à savoir dans les couloirs des amphis de l’imposante université Mentouri, approchés, quelques étudiants plutôt à distance de tout engagement politique, activisme tous azimuts, concèdereront que «…L’UGEL a un très fort poids au sein de tous les pôles universitaires, il y va de la très forte capacité de sensibilisation, voire de persuasion de ses membres et militants à drainer les adhésions même si la majorité des étudiants préfèrent s’en tenir éloignés, compte tenu parfois de leurs discours ultra, voire d’actions dont le modus-operandi est plutôt inquiétant». Pour conclure, notre interlocuteur dira : «À vrai dire, contestations et protestations sont quotidiennes dans le rang des résidentes d’Aïn-El-Bey 1 lesquelles pourraient se targuer pourtant d’être parmi les plus choyées comparativement à l’ensemble des autres résidences. Elles bénéficient des meilleures prestations, notamment avec un assidu contrôle diététique, un respect minutieux de l’hygiène aussi bien sur le lieu de restauration et surtout dans les espaces où sont préparés les repas ».
Med R.D.

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