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IMPLIQUÉ DANS UNE OPÉRATION DE FRAUDE ÉLECTORALE MISE À PROFIT DU PARTI DE PEDRO SANCHEZ : L’autre sale affaire du Makhzen

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Les contours de l’accord secret entre les socialistes espagnols et le Makhzen commencent à apparaitre à la faveur de la vaste entreprise d’ingérence du Maroc dans les élections locales espagnoles.

Tous les indices tendent vers l’implication du Maroc dans une vaste opération de fraude des votes par courrier dans l’opération de renouvellement de l’assemblée locale de l’enclave de Mellila. Ce vote a profité aux candidats du parti socialiste de Pedro Sanchez. Mardi dernier, à Mojácar (Almeria), un cas de fraude a été détecté au profit de candidats du Parti socialiste espagnol (PSOE).  Jeudi  la Garde civile a annoncé l’arrestation de treize personnes à Albudeite (Murcie), au moment où l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur une sombre affaire d’achat de voix au profit de plusieurs candidats socialistes dont la mairie de la municipalité », ont indiqué plusieurs médias espagnols.
Cette affaire ne s’est pas arrêtée là puisque vendredi, le tribunal de première instance et d’instruction de San Sebastián de La Gomera (Iles Canaries) a ouvert une enquête sur le vote par courrier dans cette commune. Cette enquête fait suite à une plainte déposée, le 19 mai, par un électeur ayant pointé des irrégularités en amont des élections municipales du 28 mai. Plus explicite, un média espagnol a indiqué que la semaine dernière la douane espagnole a intercepté un lot de 80 voix électorales frauduleuses en provenance de la ville de Melilla, ce qui a ouvert la voie à une polémique sur des soupçons de fraude électorale aux bulletins de votes par correspondance dans cette enclave. Les électeurs étaient une femme qui avait 36 bulletins et un homme avec 44 votes cachés, selon la même source.
Aujourd’hui plusieurs médias espagnols et plusieurs candidats n’hésitent pas à accuser le Maroc d’ingérence dans les élections locales espagnoles et de fraude au profit du parti de Pedro Sanchez qui est mal engagé pour les élections qui doivent se dérouler aujourd’hui.   Le dirigeant de Vox, Santiago Abascal, le chef de la délégation Vox au Parlement européen, Jorge Buxadé, a adressé lundi une lettre au président de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère du Parlement européen, Raphaël Glucksmann, pour exiger des mesures pour enquêter sur ce qu’il qualifié d’ « ingérence » du Maroc dans les élections locales à Melilla, a indiqué le média espagnol El Debate. Le parti d’extrême droite n’hésite pas à désigner le Maroc comme étant à l’origine de cette fraude à grande échelle qui risque de discréditer le verdict des urnes.

Mohamed Al Allal, un proche de M6 à la manœuvre
Finalement, la volte-face de Pedro Sanchez trouve toute son explication dans cette affaire car le Maroc qui est empêtré dans la gadoue dans l’affaire du « Marocgate » et qui risque de se retrouver au ban de la communauté internationale à cause de l’affaire du logiciel espion Pegasus, est passé maitre dans l’art des coups fourrés qui ne respectent aucune éthique.  Des sources médiatiques espagnoles accusent le proche entourage du roi d’être à l’origine de cette affaire. C’est ainsi que ces médias affirment que Mohamed Al Allal, conseiller municipal, maroco-espagnol, « a mis sur le tapis la somme de 60.000 euros pour mener à bien  l’achat des voix, »  et donc porter un sérieux coup à la démocratie espagnole malmenée par le jeu malsain de Pedro Sanchez. Arrêté ce dernier devrait livrer aux enquêteurs les noms de ses « parrains », ses complices et donner des détails sur toute cette entreprise maffieuse élaborée par le Makhzen. Les mêmes sources évoquant l’implication de proches conseillers sécuritaires et politiques,  de Mohamed VI, tels que Fouad Ali El Himma, chef de cabinet du roi, et Yacine Mansouri, patron de la DGED, les services secrets marocains, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice belge dans le cadre de l’instruction judiciaire sur l’affaire du Marocgate. Pedro Sanchez a préféré fouler aux pieds la légalité internationale en soutenant la thèse de la marocanité du Sahara occidental. Il a mis en faillite des dizaines d’entreprises qui ont perdu l’accès de leurs produits au marché algérien, a jeté des milliers d’espagnols dans le chômage, a plongé son pays dans une crise énergétique qui pourrait lui coûter cher. Il a eu comme monnaie de change dans ce marché de dupes, une fraude électorale à grande échelle financée et pilotée par le Makhzen et qui pourrait ternir à jamais la réputation, déjà bien terne de son parti. Finalement le chef du gouvernement vient de prouver qu’il est l’otage d’une entreprise maffieuse dont les « excès » vont valoir trop chers à son pays. En s’acoquinant avec le Maroc, Pedro Sanchez, n’a rien gagné, bien au contraire il risque de tout perdre même sa respectabilité.
Slimane B.

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