Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décerné jeudi au Palais des nations, à Alger, à l’issue de sa prestation de serment, la médaille de l’Ordre de mérite national du rang « SADR » au chef de l’État, Abdelkader Bensalah et au général de Corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
«J’ai décidé de décerner l’ordre de mérite national du rang « SADR » au chef de l’État, Abdelkader Bensalah, compte tenu des efforts qu’il a déployés durant toute la période de sa présidence, ce qui a permis la pérennité de l’État et de ses Institutions », a indiqué M. Tebboune lors de la cérémonie de prestation de serment.
« J’ai également décidé, à titre exceptionnel, de décerner cette médaille au général de Corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, en signe de reconnaissance à ses efforts et de son rôle durant cette période sensible ayant permis de respecter la Constitution et préserver la sécurité des citoyens, du pays et des Institutions de la République », a ajouté le nouveau Président. Le geste du président de la République en direction du Général de Corps d’armée, vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, est tout à fait exceptionnel, puisque la médaille de rang « SADR » du mérite national, n’était réservée jusqu’ici qu’aux chefs de l’État. En faisant cette exception, le Président Tebboune a tenu à marquer sa reconnaissance et, à travers lui, celle de l’Algérie pour un homme qui s’est engagé sans compter pour préserver notre pays de la déstabilisation, éviter et conjurer toutes les actions entreprises pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle qui aurait précipité le pays dans le chaos. Pour sa part, Abdelkader Bensalah, récipiendaire de la distinction ‘’SADR’’ est entré dans l’Histoire de par son abnégation et sa disponibilité à servir l’Algérie dans les moments les plus difficiles. Il laissera, dans l’histoire politique de notre pays, le souvenir d’un homme à la force tranquille qui n’a point démérité de la République algérienne, n’en déplaise à ses détracteurs et à tous ceux qui se sont déchaînés contre lui, sous estimant sa volonté inébranlable et son action déterminée. Et ce en dépit de la maladie. Il a su gouverner, contre vents et marées, et assuré sa mission sans que rien n’ébranle sa volonté de mener l’Algérie à bon port.
M. B.