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IL PRÉVOIT ENTRE AUTRES, LA COUVERTURE DES SALAIRES ET DE L’ALLOCATION CHÔMAGE : Le PLFC-2022 adopté au Conseil de la nation

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Les membres du Conseil de la nation ont adopté hier, à la majorité, le projet de Loi des finances complémentaire 2022. En effet, lors d’une séance plénière consacrée à la présentation et au vote du PLFC-2022, les sénateurs ont adopté à l’unanimité le texte. À ce titre, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a affirmé que cette loi comprend différentes mesures palliatives à la loi des Finances 2022, destinée à la couverture des dépenses supplémentaires en cours. À l’instar de l’amélioration des salaires et l’allocation chômage et de renforcer les programmes d’investissement public en faveur de certaines wilayas en plus de la réalisation de structures sanitaires. Le ministre a relevé que la LFC 2022 met en relief la mise en œuvre de « mesures urgentes et prioritaires en vue de répondre aux grands objectifs devant stimuler l’activité économique et relancer la croissance outre la réduction de la dépendance aux hydrocarbures ». Y sont également inscrits le maintien et l’amélioration des « subventions de l’État aux catégories vulnérables les acquis sociaux pour les citoyens qui a des effets mitigés sur les dépenses de l’État ». Dans ce contexte il a précisé que cette loi «comporte une série de dispositions législatives visant à soutenir le secteur agricole, à promouvoir l’investissement, à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens et à conférer une cohérence et simplicité sur les procédures ». Ajoutant que «cette loi ne comporte pas de nouveaux impôts et charges fiscales supplémentaires ».
Également, le même ministre a fait savoir que les dépenses budgétaires, s’élèvent à 11610 milliards DA au titre de la loi de finances complémentaire, soit une hausse de 1752 milliards DA par rapport à la loi de finances 2022. Ces dépenses concernent 7697 milliards DA alloués aux dépenses de fonctionnement soit une hausse de 1385 milliards DA afin de prendre en charge principalement la contribution à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) ainsi que les crédits principaux visant à couvrir l’allocation chômage. Elles concernent également la réévaluation du point indiciaire au personnel des établissements et administrations publics et les dettes de l’organe de la Sécurité sociale et l’incidence financière relative aux rétablissements des contrats des bénéficiaires des activités de l’insertion sociale et professionnelle. Les dépenses de fonctionnement comportent un budget de 3913,17 milliards DA soit une hausse de 366 DA couvrant notamment le programme complémentaire au profit de certaines wilayas et les crédits au profit du secteur de la santé après la levée du gel sur les projets des infrastructures. Quant à l’encadrement macro- économique et financier, Kassali a souligné que les changements principaux opérés sur la PLFC consistent également en le prix référentiel du baril de pétrole évalué à 60 USD au lieu de 45 USD adopté au titre de la LF 2022 ainsi que le cours du marché à 70 USD contre 50 USD (LF 2022). Compte tenu de ces indicateurs, le texte, explique le ministre, prévoit «39 mds USD d’exportations d’hydrocarbures à la fin de 2022 soit une augmentation de 40,4% et 18,5 mds USD d’importations de marchandises soit une croissance de 15%». Dans le détail, le ministre a souligné que la balance des paiements atteindra, selon la LFC 2022, +983 millions USD alors que les réserves de change s’élèveront à 46,28 mds USD l’équivalent de 12 mois d’importations de marchandises et de services. Dans son exposé, le ministre indiqua que le texte en question prévoit aussi un taux de croissance de 3,44% et une augmentation du PIB hors hydrocarbures à 4,3%. Par ailleurs, le ministre des Finances précise que la hausse des recettes budgétaires prévue au titre de cet exercice s’élève à +23,2% enregistrant 7000,8 milliards DA, y compris la fiscalité pétrolière qui augmentera à 3211 milliards DA.
Sarah O.

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