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IL A DÉCLINé L’INVITATION DU GOUVERNEMENT : Le CNES emboîte le pas aux syndicats de l’éducation et de la Santé

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Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a refusé, comme le cas de plusieurs formations syndicales autonomes des secteurs de l’Éducation et de la Santé, de prendre part aux négociations entamées par le Premier ministre pour la formation d’un nouveau gouvernement. Hier le Cnes a décliné l’invitation de Noureddine Bedoui prévue à partir de 15h, arguant cette prise de position par l’absence de conditions de dialogue.
Selon le président du Cnes; «le nouveau gouvernement qui est entrain d’être mis en place n’a pas l’aval du peuple». Et c’est l’une des raisons, a-t-il poursuivi, qui ont convaincu le syndicat à refuser l’invitation du premier ministre Noureddine Bedoui, rappelant que le Cnes a été l’une des premières formations syndicales avoir soutenu le mouvement populaire pacifique entamé le 22 février dernier. «Nous sommes les premiers à avoir exprimé officiellement notre position», a souligné Abdelhafidh Millat. Toujours dans le même contexte, notre interlocuteur a relevé que le Cnessefuse de participer à la mise en place d’un gouvernement «anticonstitutionnel », justifiant cette démarche du fait qu’ «après le 28 avril prochain, à savoir la fin du mandat du président sortant, ce gouvernement sera anticonstitutionnel». S’agissant des actions que prévoit d’organiser le Conseil national des enseignants du supérieur dans le cadre du mouvement populaire, Milat a fait savoir que des marches pacifiques des enseignants seront observées aujourd’hui, à l’occasion du 19 mars, fête de la Victoire, dans toutes les universités du pays. Il est prévu également de grandes marches auxquelles même les étudiants prendront part et ce, après les vacances de printemps, a-t-il ajouté. Pour ce qui est, par ailleurs, des syndicats autonomes de l’éducation qui ont refusé de prendre part aux invitation du premier ministre, Boualem Amoura, SG du Satef a expliqué que l’objet de cette invitations était de «discuter sur la situation actuelle du pays». «Nous avons été invités pour discuter de la situation actuelle du pays, et non pour la formation du nouveau gouvernement», a-t-il déclaré soulignant que « de toute façon nous n’avons pas à être associé dans cette démarche». Justifiant cette position de l’intersyndicale autonome de l’éducation, Amoura a affirmé ; «nous ne pouvons pas nous mettre à table avec des représentants d’un système dont nous demandons le départ, ni avec les autres syndicats qui ont cautionné la mascarade dans le pays».
Ania Nait Chalal

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