Accueil ACTUALITÉ Hadj 2019 : Un deuxième tirage au sort envisageable

Hadj 2019 : Un deuxième tirage au sort envisageable

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Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a révélé qu’une possibilité d’aller vers une seconde opération de tirage au sort pour la saison du Hadj 2019 n’est pas exclue. Le ministre a précisé, toutefois, que le recours à cette deuxième opération ne pourra se faire que seulement si le quota de l’Algérie vient à être augmenté.
S’exprimant, hier, sur une chaîne de télévision privée, Mohamed Aïssa a assuré, à ce propos, que l’Arabie saoudite n’a pas refusé d’augmenter le nombre de pèlerins algériens. Alors que le quota actuel de l’Algérie en ce qui concerne les passeports du Hadj, est de 30 000 pèlerins, Aïssa a souligné qu’il sera peut-être décidé d’augmenter environ 1000 livrets pour la prochaine saison. Le ministre a tenu à préciser, d’autre part, que cette question n’a pas été abordée lors de sa visite dimanche dernier en Arabie saoudite dont l’objectif était uniquement de négocier sur les préparatifs pour l’organisation du hadj 2019. Concernant les prix, le premier responsable du secteur des affaires religieuses a indiqué que ceux-ci ne connaîtront pas de fortes augmentations en attendant les résultats des négociations. Il convient de rappeler, dans ce cadre d’idées, que 44 agences de tourisme dont deux publiques, avaient été sélectionnées pour organiser la saison du hadj 2019. Selon Makdour Brahim, directeur du Hadj à l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO), cette décision a été prise conformément aux recommandations du conseil interministériel, tenu le 30 octobre dernier, portant maintien du niveau de performance de la saison du hadj 2018 et encouragement des agences de tourisme à l’expérience avérée. « Cette décision n’enfreint pas le cahier des charges en vigueur et ne crée pas de monopole », avait affirmé le responsable, précisant que cela avait plutôt pour but d’éviter les erreurs et les dysfonctionnements enregistrés lors des années précédentes. « Cette décision n’est pas injuste à l’égard des agences touristiques actives sur le terrain car elles auront d’autres opportunités notamment pour organiser le hadj VIP et prodiguer d’autres prestations », avait-il rappelé. Le responsable avait fait savoir, par ailleurs, que les rapports de la commission de contrôle et d’inspection relevant du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs sur le suivi des agences touristiques dans les Lieux Saints et l’évaluation de leurs activités et performances avaient démontré que la saison du Hadj 2018 avait été meilleure comparée aux saisons précédentes.
Ania Nait Chalal

Grogne des imams Mohamed Aïssa veut mettre fin au bras de fer
En réponse à la colère des imams qui revendiquent une amélioration de leurs conditions de travail, le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa, a laissé entendre que les portes du dialogue sont ouvertes pour entamer des négociations. Le ministre qui s’exprimait hier sur une chaîne de télévision privée, a indiqué qu’une rencontre est programmée avec les représentants de ce corps le mois de janvier prochain. Reconnaissant les difficultés face auxquelles les imams font face, Mohamed Aïssa a promis de prendre en charge leurs préoccupations, tout en mettant cependant en garde contre des parties qui veulent, selon lui, perturber le bon fonctionnement des mosquées et instrumentaliser la question des imams. S’agissant de la revendication liée aux augmentations de salaire, il a indiqué que celle-ci n’est pas à l’ordre du jour. « Si ça ne tenait qu’à moi, je leur accorderai un salaire de 100 000 DA par mois », a-t-il déclaré.
Ania Nch

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