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Festival d’Annaba du film méditerranéen : «C’est tout pour moi» de Nawel Madani fait salle comble

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Le film « C’est tout pour moi « de l’humoriste Nawel Madani a été projeté dimanche soir hors compétition au festival d’Annaba du film méditerranéen (FAFM) dans une salle bondée de spectateurs du théâtre régional Azzedine Medjoubi.

Sorti en salle en novembre 2017, ce long métrage, co-réalisé avec Ludovic Colbeau-Justin s’inspire du parcours de la belgo-algérienne Nawel Madani et de ses premières années de galère dans le monde de l’art. Comédie «sur-vitaminée» où s’entremêle fiction et biopic, «C’est tout pour moi» relate l’histoire de la jeune Lila qui quitte sa Belgique natale pour monter à Paris et réaliser son rêve de devenir danseuse, n’en déplaise à son père. Enchainant les mésaventures, Lila n’aura qu’une seule idée en tête, voir son nom en haut de l’affiche et surtout retrouver la fierté de son père. Cette première réalisation de Nawel Madani est, selon les propres dires de l’artiste, «une déclaration d’amour et un hommage à ses parents». Plus tôt dans la journée, le public de cette troisième édition du FAFM ont, dans un registre beaucoup moins drôle, assisté aux deux films «La pluie de Homs», du réalisateur syrien Joud Said et «Nos patriotes» du français Gabriel Le Bomin. Réalisé en 2017, «La pluie de Homs» revient sur la tragédie syrienne à travers l’histoire d’un homme et son neveu et une femme et sa petite súur de cinq ans.
Les quatre personnages viennent de camps politiques différents et se trouvent coincés dans la ville détruite de Homs pendant la guerre de 2014. Leur lutte commune sous les feux des belligérants laissera naître une histoire d’amour porteuse d’espoir pour l’avenir. «Nos patriotes», quant à lui, se veut une libre adaptation du roman «Le terroriste noir» de l’écrivain guinéen Tierno Monénembo et met en avant le rôle, souvent dénié, des soldats africains durant la deuxième guerre mondiale. L’histoire de ce film, sorti dans les salles obscures en 2017, reprend le parcours du jeune tirailleur sénégalais Addi Ba qui, après la défaite française de l’été 1940, avait réussi à s’évader pour se cacher dans les Vosges.
Aidé par certains villageois, il obtient de faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’armée allemande et qui ne se nomment pas encore «résistants», il participe à la fondation du premier «maquis» de la région.

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