Accueil ACTUALITÉ FATIHA BENABOU RÉAGIT À L’ANNULATION DU SCRUTIN DU 4 JUILLET :...

FATIHA BENABOU RÉAGIT À L’ANNULATION DU SCRUTIN DU 4 JUILLET : «Après le 9 juillet, place à la souveraineté populaire» 

0

Réagissant à l’annonce, faite hier, par le Conseil constitutionnel, sur l’annulation de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, à laquelle a appelé le chef de l’État, Abdelkader Bensalah, en application de l’application de l’article 102 de la loi fondamentale, suite à la démission de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l’experte en droit constitutionnel, Fatiha Benabou estime que «Bensalah doit partir à la fin de son mandat qu’il tient en vertu de l’application de l’article 102 de la Constitution», a-t-elle déclaré hier.
Selon elle, la nouvelle période qui va s’ouvrir à l’expiration du mandat de Bensalah, le 9 juillet prochain, faut-il le rappeler, sera placée, a-t-elle précisé, «sous la houlette  des articles 7 et 8 de la Constitution qui font référence à la souveraineté populaire» et c’est le peuple, poursuit Fatiha Benabou, «qui est à l’origine du pouvoir qui doit décider». Préconisant «la tenue d’une Conférence nationale, le plutôt possible, pour un dialogue inclusif qui doit regrouper les représentants du Hirak, de la société civile, des partis politiques afin de désigner et d’investir une commission chargée de préparer la prochaine élection présidentielle»,  l’experte en Droit constitutionnel a souligné que «cette même Constitution forte de sa légitimité va, à son tour, désigner un présidium pour diriger le pays, en attendant l’élection du nouveau président de la République» a indiqué, Fatima Benabou. S’agissant de l’article 103 de la Constitution, celui-ci stipule, explique-t-elle, «la prolongation de la période en cas de décès d’un des deux candidats qualifiés au second tour, mais en l’occurrence on n’est pas dans ce cas» précise Benabou avant d’ajouter : «mais face à une impossibilité de tenir l’élection, les partisans de cette lecture de l’article font un raisonnement par analogie qui est valable dans le Fikh (jurisprudence), mais pas dans le droit positif», souligne Benabou.
Karima B.

Article précédentRÉSEAU «NADA» : Appel à l’augmentation de la pension des enfants au sein des familles d’accueil
Article suivantSIT-IN DES TRAVAILLEURS DE L’ENGTP HIER À ROUIBA : La protesta gagne le secteur pétrolier