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Face au sabotage et/ou l’immobilisme de certains responsables : Tebboune tape sur la table !

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Faisant face à de puissants lobbies qui cherchent à empêcher le Président de mettre en application son plan de relance et de redressement national, le Président s’est vu forcé de trancher dans le vif. Entre ces saboteurs et traitres tapis dans les arcanes de l’État et ces –hauts- fonctionnaires partisans du moindre effort habitués à « se la couler douce », un énergique et salvateur coup de balai a été donné pour se débarrasser des intrigants et des poids morts. Sans doute sera-t-il suivi par d’autres dans les prochains jours et semaines. L’avertissement, sérieux et sévère, vaut pour les autres. Tous les autres.
Et c’est sans doute la raison pour laquelle les limogeages spectaculaires de quelques responsables et élus locaux ont précédé de quelques heures à peine la rencontre – seconde du nom- qu’a eue, hier, le chef de l’État, avec les walis. Quoique subliminal, le message se voulait on ne peut plus clair. En témoignent les mémorables coups de colère du Président dans un discours, en grande partie improvisé, signe de la sincérité et de la grande importance que le président Tebboune accorde à cette question. Il est en effet inouï de convoquer une rencontre similaire, qui a eu lieu au mois de février à peine, pour se rendre compte que le plus clair de ses recommandations n’a pas été mis en application. Face à l’urgence des défis posés et à l’impatience d’une population longtemps grugée et menée en bateau, aucune place pour le doute n’est donc permise. Le Président ne peut, en effet, pas s’offrir le luxe de distinguer entre les saboteurs volontaires, qui cultivent encore la nostalgie par rapport à l’ancien système, et ces hauts fonctionnaires « flemmards » jamais astreints à une quelconque obligation de résultat; il n’est pas permis d’avoir la moindre hésitation face à ces absences de résultats criardes. Face à l’urgence, il devient impératif de trancher dans le vif. D’où le coup de sang du Président, pour qui le hirak, qui a permis de dégager la bande, demeure une référence et un phare. Et de s’exclamer face au silence passif de certains, qui subissent tous les dépassements sans la moindre réaction. L’image, voulue très forte, par le Président du loup salivant en croquant une brebis, est encore plus saisissante, voire choquante lorsqu’il nous parle de cette autre brebis qui salive à son tour devant ce désolant spectacle. Et de s’exclamer qu’un pareil masochisme est tout simplement inacceptable. Je retiens de ce discours, venant du cœur, cette désolante incapacité du Président à faire bouger les choses, à remporter des victoires décisives sur cette puissante mafia politico-financière. Comme il lui est impossible d’avoir l’œil sur chaque responsable, et chaque conjuré, le peuple, dans son entier, est appelé à la rescousse. Tebboune apprécie les lanceurs d’alerte qui ne font pas que brasser du vent sur les réseaux sociaux, et qui dénoncent des injustices et des dépassements avec lesquels cette « nouvelle Algérie » ne saurait absolument s’accommoder. D’où cette volonté manifeste du Président de s’appuyer sur la société civile, d’être à l’écoute du peuple, et d’obliger tous les responsables, à quelque niveau qu’ils se trouvent, d’en faire autant.
L’ampleur et la puissance des défis auxquels il faudrait faire face se mesure à l’aune des sommes colossales d’argent sale qui sont encore brassées et qui arrivent à quitter le sol national dans une impardonnable impunité. Allusion faite à cet énième scandale Haddad, et ses 10 000 dollars offerts à un bureau de lobbying réputé proche du président américain. Et, pour illustrer jusqu’où sont prêts à aller ceux qui craignent ces changements de fond, le Président ira jusqu’à révéler que des citoyens quelconques sont arrivés jusqu’à retirer au niveau des guichets de la poste des sommes équivalentes, ou plus, à la bagatelle de 40 milliards de centimes. L’objectif était de vider les caisses d’Algérie-Poste et de créer des tensions sociales, voire carrément des émeutes, à la veille de cet Aïd el-Adha. Cette réponse vaut pour ceux qui se gaussaient qu’il était impossible que des citoyens se fussent entendus pour s’en aller, le même jour, et à la même heure, vider les caisses d’Algérie-Poste.
Sans doute faudra-t-il s’attendre à des attaques de la même veine à l’avenir. Patience et vigilance doivent donc être de mise, afin d’œuvrer à ce que le contrat de confiance conclu entre le Président et son peuple ne soit jamais rompu.
Mohamed Abdoun

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