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EXPLOITATION DES DONNÉES GÉO-SPATIALES : Conférence internationale mars prochain à Oran

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L’Algérie abritera, mars prochain, la première Conférence internationale sur l’exploitation des données géo-spatiales. Cet événement scientifique très attendu par le monde des activités spatiales regroupera les différents acteurs activant dans les domaines de l’Observation de la Terre, de la Géomatique et de la Géodésie spatiale aura lieu au Centre des techniques spatiales (CTS), à Oran. Des experts de renommée mondiale devront animer des sessions plénières durant cette conférence à portée internationale. C’est ce qu’a indiqué hier, dans un communiqué diffusé sur son site web, de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), qui est responsable du programme spatial algérien (2006/2020) et qui est placé sous la tutelle du Premier ministre. Il en ressort du communiqué de l’ASAL que le premier objectif assigné à la « CIEDG » «est de présenter les plus récents travaux réalisés dans les différentes catégories thématiques de données géo-spatiales, pour n’en citer les études réalisées sur les méthodes d’Analyse de données géo-spatiales, sur les Big data et l’exploration des données géo-spatiales, sur les méthodes et outils géo-décisionnels, et les études réalisées sur les données géo-spatiales appliquées pour l’étude de la Terre solide, de l’océan, de l’atmosphère et la surveillance de l’environnement et risques majeurs.» Le second objectif de la CIEDG est « de promouvoir les échanges dans le cadre des thématiques précitées et autres tels ceux réalisées sur le champ de gravité terrestre et ses variations, sur les techniques spatiales de positionnement et GNSS, les réseaux géodésiques spécifiques, sur la normalisation de l’information géo-spatiale, et les études réalisées sur le cadre intégré de l’information géo-spatiale,» a-t-on pu lire dans le même communiqué de l’ASAL. Par ailleurs, il y a lieu de noter que l’ASAL a été créée en 2002 par le décret présidentiel N° 02-48. C’est un établissement public national à caractère spécifique, doté de la personnalité morale et d’autonomie financière. Sa principale mission est de gérer le domaine des technologies et des applications spatiales qui sont au service du développement durable à caractère spécifique. En 2002 L’ASAL a lancé le premier satellite orbitaire Algérien Alsat 1. L’ASAL lancera également avec succès de quatre autres satellites dont le dernier est Alcomsat-1. Ce satellite algérien lancé il y a deux ans depuis la base de lancement de Xichang en Chine, est doté d’une durée de vie de 15 années. Le nombre du personnel de l’ASAL formés en Chine est passé de 100 ingénieurs et techniciens en 2002 à près de 600, selon les chiffres révélés par Azzedine Ouessedik, directeur général de l’ASAL qui nous avait accordé un entretien en décembre 2018. Le premier responsable de l’ASAL, nous avait également indiqué qu’«Alcomsat-1 constitue une infrastructure technologique avancée qui vise à renforcer la souveraineté nationale en matière de télécommunications, et qui permettra le développement d’applications à haute valeur ajoutée dans les différents domaines sensibles.»

deuxième année en orbite pour Alcomsat-1
Le satellite de télécommunications Alcomsat-1, doté d’une durée de vie de 15 ans, a achevé il y a quelques jours précisément le 11 décembre 2017, date de son lancement, avec succès sa deuxième année en orbite. Selon un communiqué de l’ASAL, Alcomsat-1 «assure une couverture nationale et régionale (Afrique du nord et Sahel). Il contribue, entre autres, à l’amélioration des communications pour le désenclavement des régions reculées, et la fourniture d’une gamme de services commerciaux allant de la diffusion de bouquets d’émissions TV et Radio à la transmission de données, au télé-enseignement et à la télémédecine.» Ils sont aujourd’hui, près de 150 ingénieurs algériens qui assurent le bon fonctionnement du satellite Alcomsat-1, a-t-on pu lire dans un communiqué rendu public sur le site officiel de l’ASAL. Dans le même communiqué il est précisé qu’«Alcoomsat-1 a subi une série d’essais en orbite visant à garantir le bon fonctionnement de tous les sous-systèmes et à calibrer les instruments à bord afin de répondre aux exigences des différents utilisateurs. » «Ces opérations ont été effectuées par les équipes algériennes de l’ASAL à partir des deux Centres d’exploitation des systèmes de télécommunications (CEST) de Bouchaoui et de Boughzoul,» a conclu la même source.
Mohamed Amrouni

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