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Examens de fin d’année à Chlef : comment combattre le stress

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À quelques jours des examens de fin d’année la direction de l’éducation a organisé un séminaire au cours de la journée du jeudi regroupant des inspecteurs, des psychologues et des enseignants, afin de débattre de la préparation des examens particulièrement ceux du Bac et du BEF. Dans l’allocution d’ouverture de ce séminaire, le directeur de l’éducation a rappelé à l’assistance la nécessité aussi bien pour les enseignants que pour les élèves d’être prêts psychologiquement le jour J .L’échec dira-t-il, lors d’un examen, n’est pas forcément dû à un manque de travail mais il résulte souvent d’une mauvaise organisation lors de sa préparation. Et de continuer: Examen et stress sont indissociables. Il dira en substance « il est normal de ressentir du stress dans la période d’examen, puisque nous accordons de l’importance à l’enjeu ». Toutefois, souligne l’orateur « devant le stress qui peut être causé par un manque de préparation dans un cas ou par appréhension excessive de l’échec dans l’autre, la préparation psychologique devient alors primordiale». À la suite de cette intervention, plusieurs participants se sont succédé à la tribune pour aborder chacun à sa manière le sujet. Parmi ces derniers M. Koula Abdelkader, inspecteur général, qui a mis en exergue «l’importance de la préparation psychologique de l’enfant. «L’enfant dira-il doit aborder l’examen dans la quiétude, la sérénité et la confiance en soi, le tout en l’absence de pressions endogènes et exogènes ». Il est vrai, faut-il le souligner, qu’au fur et à mesure que le jour d’examen approche, l’élève présente des comportements empreints de peur, d’anxiété, d’attitudes susceptibles d’entamer la confiance souvent affichée en début d’année. Le jour-même de l’examen, ce sont des attitudes de crainte, de renfermement sur soi qui sont de nature à effacer tout ce qu’il a emmagasiné dans sa mémoire. Cause parfois sous-jacente de l’échec scolaire, l’impréparation psychologique est un adjuvant et parfois un accélérateur de mauvaises performances scolaires. Autre intervenant lors de ce séminaire, celle d’une psychologue qui dira : «Le stress est lié à deux facteurs, une perception très subjective de l’importance de la situation, et l’idée que l’on a de ses capacités à y faire face. Celui qui fait de son examen un enjeu vital, et qui considère comme nulles ses chances de le réussir, s’enferme dans un stress puissant ; à contrario, celui qui se soucie peu de ses épreuves et de ses révisions, a un niveau de stress trop bas, qui ne le rendra pas efficace d’où l’importance de savoir se situer entre les deux». Pour cela, conclut la psychologue «il est important de travailler sur quelques attitudes mentales bien précises en transformant ses exigences en préférences : “ce serait mieux si je réussis” plutôt que “si je rate, c’est la catastrophe». et pour celui qui ne se fait pas assez de souci, travailler sur ses motivations réelles en écrivant sur une feuille blanche, d’un côté tous les avantages à ne pas réviser, de l’autre tous les avantages à réviser ; pour enfin déterminer dans quel sens sa conscience balance, puis agir en conséquence». À noter également que quelques conseils ont été préconisés aux élèves-candidats pour affronter ces examens. Tout d’abord des conseils physiques sachant que la corps a besoin d’arriver dans sa forme majeure il est impératif que l’élève ne sacrifie pas son sommeil par des révisions de dernière minute, d’avoir une alimentation équilibrée. Toutefois, il a été souligné lors de ce séminaire, le rôle des parents qui est évidemment essentiel, à savoir ne pas mettre la pression, mais veiller à ce que leur enfant bénéficie du meilleur environnement possible.
À titre de rappel, pour cette année scolaire 2014/2015, le nombre d’élèves qui se présenteront aux examens du baccalauréat les 7, 8, 9,10 et11 juin prochain est de 22.361 candidats, dont 13.229 filles, tandis que ceux du Brevet d’enseignement moyen (BEM) qui se dérouleront le 14, 15, et 16 juin : ils seront 15.578 élèves à concourir.
Bencherki Otsmane

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