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ENTRETENIR LES TENSIONS ARTIFICIELLES : La constante de la diplomatie marocaine

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Une des constantes de la diplomatie marocaine est celle d’entretenir à dessein la tension avec l’Algérie.

Et le moindre prétext est bon pour le Maroc, tout particulièrement son ministre des Affaires étrangères,  de s’en prendre à notre pays le plus souvent en déformant la réalité ou encore en inventant des faits. Une pratique dont  la diplomatie marocaine use et abuse pour masquer à son opinion publique  ses échecs répétés notamment sur la question du Sahara occidental. Des échecs qui aveuglent le premier diplomate marocain au point de continuer à nier le fait national sahraoui et d’entretenir, avec l’appui de l’Espagne, le mirage de  la colonisation du Sahara occidental  rejetée par l’ensemble de la communauté internationale. Ainsi et pour masquer cette forfaiture,  le Maroc et son Mae ont monté en épingle la sortie scandaleuse de leur « consul » à Oran traitant notre pays de pays ennemi pour alimenter la tension artificielle qu’il impose aux relations algéro-marocaines. Après avoir longtemps entretenue cette tension autour de la fermeture des frontières entre les deux pays dont il a décidé la fermeture unilatéralement après un attentat « terroriste » dont les tenants et aboutissants n’ont jamais été éclaircis,  Rabat monte en épingle des incidents artificiels ou gonfle à outrance ses  fautes diplomatiques pour s’attaquer à notre pays.
Dernier en date l’attitude de son pseudo consul à Oran qui, pour se défausser de ses responsabilités quant au rapatriement de ses ressortissants,  ne trouve pas mieux pour les calmer que de qualifier notre pays « d’ennemi ».
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a tenu a rappelé que les «démarches entreprises par le Gouvernement pour dénoncer le grave dérapage du consul général marocain à Oran et appeler la partie marocaine dans des termes sans équivoque, à prendre les mesures qui s’imposent, ( à savoir le rappel d’un « diplomate » indélicat)  ne peuvent avoir une autre acception ou interprétation que celle de son rappel par son pays». En réponse à une question au sujet de la déclaration faite  par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita,  dans laquelle il affirme, entre autres, que le rappel du Consul général du royaume s’est opéré à l’initiative exclusive de son pays, le porte-parole du MAE, « tout en soulignant la volonté de la partie algérienne d’éviter de verser dans toute polémique stérile, a rappelé les démarches, conformes à la pratique diplomatique universelle, entreprises par le Gouvernement algérien pour dénoncer le grave dérapage du consul général marocain et appeler la partie marocaine, dans des termes appropriés et sans équivoque, à prendre les mesures qui s’imposent, lesquelles ne peuvent avoir une autre acception ni autre interprétation que celle du rappel par le Maroc de son consul à Oran ». « Cette exigence de la partie algérienne a été réitérée dans des termes clairs et directs à l’occasion des entretiens téléphoniques qui ont eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, suite à cet épisode malheureux », a indiqué M. Benali-Cherif. De son côté le porte-parole de la présidence de la République algérienne, Belaïd Mohand-Oussaïd   a précisé que l’Algérie a  demandé son départ car son « comportement était prévisible ».
« Nous avons découvert que c’est un agent des services de renseignements marocains qui a été désigné consul à Oran pour d’autres raisons », a-t-il  affirmé. Au-delà de la fonction réelle de ce diplomate « au service de sa majesté », le Maroc, n’hésitant pas à bafouer les conventions internationales pour donner une couverture diplomatique à ses agents de renseignement, on ne peut que constater que le Maroc entretient une tension artificielle avec notre pays parce que furieux du soutien  de l’Algérie et de son aide au peuple sahraoui. Une constante de la diplomatie marocaine, dont le Mae Bourita n’est qu’une façade, pour s’attaquer à notre pays pour fuir ses responsabilités internationales  et continuer son occupation coloniale du Sahara occidental et piller ses richesses. Face à ses échecs en dépit du soutien scandaleux de l’Espagne et de la France à l’ONU, il n’a de cesse d’entretenir cette tension pour masquer son blocage du processus de paix au Sahara occidental.  Mais aussi pour tenter, vainement, il est vrai, de disqualifier les initiatives de paix de l’Algérie en Libye et au Sahel, où le Maroc prétend jouer un rôle que nul ne lui reconnaît si ce n’est celui d’entretenir des groupes terroristes pour déstabiliser les pays du Sahel et par ricochet  l’Algérie. Une politique dangereuse qui ne peut que se retourner contre le Maroc et sa monarchie.
M. Bendib

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