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ÉNERGIES RENOUVELABLES : Une nouvelle loi en cours d’élaboration

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Une nouvelle loi sur les énergies renouvelables, qui garantit la souveraineté de ce domaine et qui survivrait « au remaniement gouvernemental » est en cours d’élaboration. Telle est l’annonce faite, hier, par Chems-Eddine Chitour, ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables. « Nous sommes en train d’élaborer une loi sur les énergies renouvelables, elle sera articulée et adossée sur le modèle énergétique qui va tracer une perspective » a révélé Chitour sur le plateau LSA-direct du Soir d’Algérie, ajoutant que « dès qu’elle sera opérationnelle, les gouvernants et les gouvernements qui vont succéder vont respecter cette feuille de route obligatoirement ». Par ailleurs, le ministre a abordé, à la même occasion, la nécessité d’aller vers les énergies propres, au moment où les études indiquent qu’à partir de 2030 les carburants classiques n’auront plus cours, «nous n’avons pas le choix, nous devions aller à marche forcée vers l’économie d’énergie » a-t-il indiqué, ajoutant que seul le secteur de l’habitat et celui du transport représentent 80% de l’énergie totale consommée. À ce sujet, Chitour dit qu’il faut rapidement trouver des solutions pour sortir de cette dépendance. Traçant une feuille de route, il pense que le citoyen est aussi responsable à ce que nous arrivée; c’est pour cela qu’il propose de revenir à la classe à travers la réforme des écoles citoyennes de demain, « c’est un combat ou nous devons être sur tous les fronts » « il n’y a pas de temps à perdre» lance-t-il. Il a ensuite expliqué la feuille de route de son secteur dans ce cadre, en commençant, précise-t-il, par « mettre de l’ordre », « le premier objectif est d’économiser 10 % d’énergie », expliquant que l’Algérie consomme une moyenne de  60 millions de tonnes an d’énergie, cette méthode nous fait économiser, dit-t-il, « 6 millions de tonnes soit : 45 millions de barils soit : 1,8 milliard de dollars ». Ainsi, pour une bonne économie d’énergie afin de sortir de la spirale énergivore, le même responsable a révélé son ambition d’installer dans les foyers 100.000 chauffe-bains solaires d’ici l’année 2021, en coordination avec le ministère de l’Habitat et celui des Finances. « Il y a 15 ans, Sonatrach a fabriqué 700 chauffe-bains solaires nous allons les récupérer, les revitaliser, et les offrir aux écoles, hôpitaux pour montrer la faisabilité de ce projet » souligne-t-il.

Fin de l’importation du diesel
Concernant le secteur du transport, l’invité du LSA direct, a indiqué que l’Algérie a hérité son système de transport de la France : 70% diesel et 30% essence, regrettant également la politique d’importation qui ne répondait pas aux normes internationales. Comparant le taux de consommation du carburant avec la France, Chitour dit qu’il y a 25% d’énergie consommée de plus pour le même parcours en France (5L/ 100km) en Algérie (7L/100km). De ce fait-il dit avoir insisté auprès du ministre de l’Industrie afin d’introduire le GPL carburant «SIRGHAZ» dans le nouveau cahier des charges, en mentionnant que le diesel est « polluant et un problème de santé publique ». À ce sujet, le ministre de la Transition énergétique a fait savoir que durant cette année l’Algérie a importé 1 million et demi de tonnes de diésel, chose qu’il a qualifiée de « trop », «  Nous allons doubler les efforts afin de ne plus importer en 2021 » promet-t-il, indiquant que l’État compte plus et travaille sur le GPL, diesel fuel, GNC, déclarant dans le sillage que la station de Rouiba entrera en service prochainement en commençant par les flottes captives ( ETUSA, SNVI, les grosse sociétés de camions … ), et graduellement affirme-t-il « nous arriverons au citoyen ».
Également, le même responsable a abordé le sujet de la locomotion électrique en indiquant qu’elle représente « une révolution électrique verte », ajoutant que c’est « un train à prendre, on ne doit pas le rater le pétrole a vécu et il vit ses derniers soubresauts » dit-il. Tout en ajoutant que l’État pense ramener quelques voitures électriques les faire circuler, pour montrer que c’est un tournant majeur, « quelle que soit la situation financière du pays il faut le prendre » insiste-t-il.
Sarah Oubraham

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