C’est sous le sceau de «Formation: clef d’accès à l’emploi», qu’a été inaugurée hier au Palais des Expositions, (Pins Maritimes) à Alger, la 5ème édition du Salon de l’emploi. Organisée sous le haut patronage du Président de la République, du 05 au 12 avril en cours, la manifestation a, durant sa journée inaugurale, attiré un nombre de visiteurs, curieux, mais aussi de nombreuses personnes à la recherche d’opportunités d’emploi. Selon les principaux promoteurs de ce salon, l’objectif recherché consiste à présenter et valoriser les dispositifs publics de promotion de l’emploi, de susciter l’intérêt des visiteurs, particulièrement les jeunes en quête d’un parcours professionnel, tant à travers le salariat que l’entreprenariat, et de faire connaitre le savoir-faire et les compétences des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs ANSEJ et CNAC, dans divers secteurs d’activité et les mettre en condition d’affaires, d’échange et de partenariat. Plus de 300 micro-entreprises ont marqué de leur présence cet événement, représentant les 48 wilayas du pays et réparties à travers quatre espaces, à savoir, innovation, startup, production de biens et production de services. Dans le même contexte, des organismes institutionnels relevant de la mise en œuvre des dispositifs dédiés à la promotion de l’emploi et à la création de micro-entreprises tels que l’ANEM, ANSEJ et CNAC, ont ouvert des stands. Ceci en sus de différents départements ministériels, de chambres professionnelles, et de partenaires associés dans la création de micro-entreprises, tels que les banques, la CNAS, la CASNOS, les services des impôts, des douanes, qui auront toute la latitude de répondre aux sollicitations des candidats à l’emploi ou la création d’entreprises. Mais parallèlement à la tenue du salon, des ateliers portant sur des thèmes ciblés sont au programme. À savoir celui intitulé : «Accompagnement à l’élaboration de CV et lettre de motivation», un atelier au cours des candidats à l’emploi bénéficient de séances d’apprentissage. D’autres ateliers se dérouleront également comme celui intitulé : «L’entreprenariat, le cadre institutionnel et l’utilisation de la préinscription en ligne», destiné au large public et animé par la CNAC, et enfin un atelier de formation sur «la création et gestion des micro-entreprises » animé par l’ANSEJ. En sus, des visites guidées du Salon de l’emploi, sont consacrées au profit des stagiaires des instituts et centres de formation professionnelle, ainsi qu’en direction des étudiants des universités et grandes écoles. Etaient présents à la cérémonie d’ouverture, plusieurs ministres du gouvernement Sellal, dont le principal organisateur, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, représenté par Mohamed El Ghazi. Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, celui du Commerce, Amara Benyounès, le ministre des Finances, Mohamed Djellab, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Nouria-Yamina Zerhouni et l’inamovible patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, étaient également présents. L’État continuera à consacrer des efforts pour réussir le pari de l’insertion professionnelle des jeunes que ce soit sur le plan de la formation ou à allouer des crédits à la création d’entreprises, a déclaré en substance le ministre du Travail lors d’un point de presse. Sur sa lancée, Mohamed El Ghazi a annoncé, qu’il a été tracé dans le programme quinquennal 2015-2019 la création de pas moins de 90 000 entreprises dont 60 000 dans le cadre de l’ANSEJ et 30 000 entreprises selon le dispositif de la CNAC. Interpellé, quant à la solvabilité des entreprises crées à ce jour selon la formule ANSEJ, le ministre s’est fait convainquant en assurant que le taux de remboursement des crédits alloués oscille entre les 72/75%. Les autres 25% restants sont des entreprises qui connaissent des difficultés, mais l’État veille au grain, a-t-il également assuré. Selon des chiffres révélés durant le salon, il en ressort que quelque 308 275 placements dans des postes d’emploi ont été concrétisés pour l’année 2014. Un chiffre qui contraste avec les 65 000 placements réalisés pour le compte durant l’année 2005.
Mohamed Djamel