Accueil ACTUALITÉ ÉDUCATION NATIONALE : Les examens du premier trimestre c’est aujourd’hui

ÉDUCATION NATIONALE : Les examens du premier trimestre c’est aujourd’hui

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Les élèves des trois paliers éducatifs entament, aujourd’hui, les compositions du premier trimestre programmées du 28 février au 4 mars prochain. Alors que des instructions fermes avaient été données aux établissements scolaires afin de respecter ce calendrier, certains ont tout de même organisé les épreuves avant la date fixée, tout en risquant d’être sanctionnés par la tutelle.
C’est donc à partir d’aujourd’hui que les élèves du primaire, du moyen et du secondaire se verront évalués sur ce qui leur a été dispensé comme cours depuis la rentrée, à savoir novembre 2020. Toutefois, et sous prétexte d’un manque de temps, des établissements scolaires ont anticipé la tenue de ces épreuves afin de pouvoir achever toute l’opération pédagogique incluant (correction des copies, la préparation des bulletins scolaires, l’organisation des conseils de classes, et l’affichage des notes sur la plateforme du ministère) et ce avant le 11 mars. Une démarche que qualifie le SG du SATEF, Boualem Amoura, de «normale» en soulignant qu’elle ne devrait en aucun cas être considérée comme une violation aux décisions du ministère de l’éducation. Amoura explique, dans le même cadre d’idées, que la question liée à la pédagogie est classée parmi les prérogatives de l’enseignant, et l’administration de l’établissement. Il est essentiel de rappeler à ce sujet que dans une note, adressée fin novembre 2020 aux chefs d’établissements des trois paliers éducatifs, le MEN avait donné instruction d’unifier la date de la tenue des compositions trimestrielles afin d’assurer l’égalité des chances entre les élèves. Les directions de l’Éducation avaient, pour leur part, été instruites de déployer des commissions d’enquête afin de suivre l’application concrète de cette procédure. Selon les résultats de ces enquêtes, 1000 écoles auraient enfreint la directive, poussant le MEN à prendre des dispositions à leur encontre. En effet, les chefs des établissements contrevenants se verront adresser des blâmes, tout en risquant d’être définitivement licenciés ou privés de promotions. Ce qui est toutefois incompréhensible est cette autre décision du MEN qui contraint ces mêmes écoles à réorganiser les examens, prenant en otage les élèves qui se retrouvent à passer deux fois des compositions en l’espace d’un mois seulement. En effet, le plus judicieux est de recourir seulement à sanctionner les responsables de cette situation, sans pour autant faire subir aux élèves davantage de pression et de surmenage. à noter, par ailleurs, que dans le cadre de sa nouvelle stratégie concernant l’organisation des devoirs et compositions, le ministère de l’Éducation avait appelé à ce que la durée des épreuves dispensées en trois séances par semaine, passe à une heure et demie, alors que pour les matières restantes la durée d’examen est fixée à 60 minutes. Les sujets d’examens, devraient, quant à eux, être basés sur l’évaluation des compétences.
Ania Nait Chalal

SUPERVISEURS ET ADJOINTS DE L’ÉDUCATION
Grève nationale et rassemblements aujourd’hui
Le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation entame aujourd’hui une grève de deux jours à l’échelle nationale qui sera accompagnée par un rassemblement devant le siège du ministère de l’Éducation nationale. L’objectif de cette action, qui intervient au même jour de l’entame des compositions du premier trimestre est, selon ses initiateurs, de convaincre la tutelle de l’activation et l’application du décret 266-14 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, ainsi que la revalorisation des diplômes des conseillers de l’éducation. Le même syndicat revendique, également, dans un communiqué rendu public, le règlement définitif des grades appelés à disparaître, la promotion en faveur de superviseurs et superviseurs principaux. Il réclame aussi la reclassification des adjoints d’éducation et leur intégration à l’échelle 10, alors qu’ils sont actuellement à l’échelle 7 ou 8, et l’intégration et la reclassification des superviseurs de l’éducation à la catégorie 11.
A. N. Chalal

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