Accueil RÉGIONS Eau potable : La qualité du service public «sensiblement» améliorée à Tamanrasset

Eau potable : La qualité du service public «sensiblement» améliorée à Tamanrasset

0

La qualité du service public de l’eau s’est «sensiblement» améliorée dans la wilaya de Tamanrasset, grâce à la station de déminéralisation d’Aïn Salah, a affirmé le ministre des Ressources en eau, Ali Hamame.

«Des problèmes liés à la qualité de l’eau et à l’état du réseau de distribution de la ville de Tamanrasset ont été posés. Ces problèmes ont été pris en charge avec la réalisation de la station de déminéralisation d’Aïn Salah et la réhabilitation du réseau de distribution de la ville de Tamanrasset. Ce qui a sensiblement amélioré la qualité du service public de l’eau dans cette wilaya», a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l’APS. Dans sa réponse à une question sur les grands transferts d’eau et aux lacunes entachant certains notamment dans le sud du pays, M. Hamame a indiqué qu’en raison de son appartenance à une zone aride et semi-aride, l’Algérie dispose de faibles ressources en eau et inégalement réparties dans l’espace. Pour compenser cette inégalité entre les régions, les pouvoirs publics avaient opté pour la réalisation de grands transferts d’eau inter-régionaux, dont le nombre actuel est de vingt deux transferts à travers le territoire national totalisant un linéaire global dépassant
4 000 km.

Transfert Bordj Badji Mokhtar/Timiaouine : les difficultés surmontées
S’agissant du sud du pays, les deux plus grands transferts d’eau sont le méga transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset et le transfert d’eau de Timiaouine dans la wilaya d’Adrar. Le premier est réalisé, a-t-il précisé, sur une distance de 750 km pour couvrir des besoins en eau potable de la ville de Tamanrasset, estimés à 90 000 m3/j à l’horizon 2050. Depuis sa mise en exploitation en 2011, un «impact positif» a été enregistré en matière d’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset et toutes les localités avoisinantes. Ce projet a également contribué au développement de nombreux centres de vie à l’instar d’Arak, Meniet, Moulay Hassan, Tesnou, In Ecker et à la création d’emplois. Selon le ministre, ce système a été conçu pour fonctionner au gasoil en raison de l’absence de l’énergie électrique le long du tracé sur lequel sont implantées des six stations de pompages du transfert. Mais depuis janvier 2019, il a été procédé au raccordement en énergie électrique d’une partie du système à savoir les forages et la station de déminéralisation d’In Salah. Pour la partie restante, c’est-à-dire les six stations de pompages, il est prévu leur alimentation en gaz naturel en remplacement du gasoil, suite au passage de la conduite de gaz In Salah-Tamanrasset. Le second transfert d’eau dans le sud du pays est situé dans la wilaya d’Adrar. D’une distance de 120 Km, il alimente la ville de Timiaouine à partir de Bordj Badji Mokhtar. Ce projet a enregistré au début de son exploitation quelques difficultés de distribution à cause des retards enregistrés dans l’alimentation en énergie électrique, aux difficultés d’approvisionnement en gasoil et aux actes de vandalisme et de vol de pièces de groupes électrogènes et de carburant. Depuis la fin 2018, l’Algérienne des eaux (ADE) a repris la gestion de ce transfert et a mobilisé les moyens humains nécessaires à savoir les opérateurs de pompage, les surveillants de réseau et une équipe d’intervention en cas d’incidents sur le transfert. Actuellement, 2 500 m3/J sont produits et destinés principalement à l’Alimentation en eau potable (AEP) de la population de la commune de Timiaouine. à noter que trente piquages autorisés ont été réalisés sur ce transfert pour l’abreuvement des cheptels, a fait savoir M. Hamame.

Article précédentBoumerdès : Le chantier du village artisanal «Souika» lancé en novembre prochain
Article suivantQuatre joueurs veulent prendre leur retraite internationale : M’bolhi appelé à revoir sa position