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Direction le … tiroir pour le produit local

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Les paroles s’envolent, les écrits restent. Plus que sûrement, on ne peut que donner raison à un dicton tiré de la réalité d’une société (dans le cas qui nous intéresse) se reniant sur tous les plans.

Qui s’applique à un football algérien défrayant la chronique au fil de ses week-end heurtés. Placés sous le sceau de sa super-vedette, la violence. Une violence en passe d’emporter tout sur son passage. S’imposant comme acteur principal d’un jeu ne valant plus la chandelle. Et, on ne le fait pas dire, le déplacement. On achève bien les chevaux n’est-ce pas. Un proverbe tout ce qu’il y a d’universel peut-être, mais qui ne s’applique pas, quelque fois mais pas coutume, à certains propos marquant l’esprit. Restent pour hanter des lieux devenus malsains. Où l’on parle beaucoup mais on ne travaille pas assez. Voire pas du tout. Qui ne se rappelle pas, d’ailleurs, de cette sortie courageuse d’un ex-président de club (celui de l’USM Alger, Saïd Allik, pour le citer), car elle résume, aujourd’hui plus que jamais, la justesse de propos mesurés, mais qui n’ont pas manqué, en ce temps-là, de choquer nos faiseurs- on est plein dedans- de miracles) qui, s’il a remis sur les rails un prestigieux sigle en le reposant (un palmarès qui parle pour lui, avec 4 titres de champion et 5 coupes d’Algérie) tout en haut de la hiérarchie nationale lors d’un règne qui aura duré près de 14 ans (1994-2010) inauguré dès la 1ère saison (1995) par une accession en ex-D1 avant d’entamer l’écriture de l’une de ses belles et plus fastes décennie, a su, plus que d’autres peut-être de ses pairs perdus dans des luttes d’intérêts sans fin (les résultats, sans nul doute catastrophiques, pour le dire avec des compétitions vraiment à la dérive) tirer les conclusions d’une longue «pige» dans ce rôle (un costume trop grand à la taille de la majorité) de président si controversé pour se permettre de «prophétiser» (le terme est un peu fort car le commun des mortels, le non initié aux mœurs si bizarres d’un sport fait «roi» sans le mériter vraiment chez nous, vous le confirmera) qu’«un championnat (il disait à peu près cela, ndlr) incapable de donner une Equipe nationale digne de ce nom, n’en est pas un.» Un championnat à fermer en renvoyant chez lui tout ce beau monde l’animant à longueur d’interminables séances de pousse-ballon. Des acteurs pourtant grassement payés (une insulte hebdomadaire à un smicard joignant de moins en moins les deux bouts et insistant pour, faute de mieux, faute d’échappatoire -au pluriel ?-, parce que nos si infréquentables enceintes sportives, devenues de vrais coupe-gorge, s’imposent en seuls et uniques exutoire, en vrai défouloir face à la mal-vie et un quotidien toujours aussi lourd à porter, le dindon d’une farce de mauvais goût où il donne libre cours à ses déboires de tous les jours) mais incapables de la moindre émotion, sinon que de donner raison aux pantouflards dont les rangs, face à la déferlante des casseurs de nos pâles vendredis-samedis de foot, grossissent à mesure que s’enchaînent les scandales et les humiliations extra-muros. En félicitant naturellement le Ciel de lui donner en cadeau une sélection nationale venue d’ailleurs. Avec une composante formée à d’autres écoles. Sous d’autres cieux plus cléments où la notion du travail bien fait prend tout son sens. S’impose en vrai et seul baromètre du mérite. Une EN (il n’ ya aucune honte à s’en féliciter tant que les résultats sont là pour nous changer de la déprime ambiante, aussi sûr également qu’elle est composée d’Algériens à part entière et ravis de porter et de défendre les couleurs de leur patrie d’origine et ils le font, à notre grande joie, très bien pour mériter les honneurs) composée de binationaux nés et ayant grandi hors Algérie. Une EN qui a pris du galon et qui entrera bientôt (janvier prochain, en Guinée équatoriale) en CAN dans la peau de super favori. Un statut mérité et qui lui va bien. Qui a le potentiel et les arguments pour le confirmer, selon l’avis des spécialistes. Une E.N «made in» là-bas. Qu’on a appris à aimer. Fait notre bonheur et titille notre ego à chacune de ses sorties. Lundi, le sélectionneur national, Gourcuff, rendait sa liste des «23» concernés par le tournoi continental. Allégée, sans surprise et c’est une première depuis l’indépendance et l’occasion d’apprécier une lente et inexorable descente aux enfers, par l’absence (aucun joueur de champ et ça veut dire tellement) quasi-générale du joueur local. ça mérite un débat ? Trop éculé pour y revenir. En attendant, on peut remercier notre tandem de gardiens (Doukha et Zemmammouche) d’avoir sauvé la face. Tournez manège comme devrait le suggérer une émission culte aujourd’hui disparue des écrans. Aussi sûrement qu’on mettra du temps pour «flasher» nos locaux sur les radars de la compétence. En attendant également, on passe un avis de recherche dans l’intérêt de notre football. Malade. En état de disgrâce. A. A.

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