Un groupe de travailleurs de la catégorie des bénéficiaires de contrats de travail aidé (CTA), dernièrement intégrés au complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba), ont protesté lundi pour réclamer des augmentations de salaires dont bénéficient leurs collègues travailleurs, a indiqué le directeur du complexe Chamseddine Maâtallah. Les protestataires rassemblés devant la direction des ressources humaines du complexe ont été reçus par les responsables concernés qui les ont informé que les augmentations concernent tous les travailleurs intégrés définitivement depuis pas moins de six mois par le complexe », a souligné le même responsable à l’APS. Le président de la section syndical du complexe Sider El Hadjar, Noureddine Amouri, a indiqué que les travailleurs protestataires au nombre d’une cinquantaine « ne sont pas concernés par les récentes augmentations en raison de l’absence de la condition d’intégration pour une période de plus de 6 mois. » Plus de 5 000 travailleurs du complexe ont dernièrement bénéficié d’augmentations de salaires estimées à 9 000 DA applicables en deux tranches sur deux années (4 500 DA en 2018 et autant en 2019), a précisé Amouri qui a relevé que le travail du complexe s’effectue de manière « ordinaire ». Il a assuré que les travailleurs contestataires recevront toutes les explications sur les conditions leur permettant de bénéficier des augmentations.
Secousse tellurique de Mostaganem : plus de peur que de mal
Aucun appel au secours ou dégât n’ont été relevé suite à la secousse tellurique enregistrée lundi soir à Aïn Boudinar dans la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris de la direction de wilaya de la Protection civile. Les habitants de Mostaganem et des communes limitrophes de la partie Ouest de la wilaya ont ressenti cette secousse tellurique de magnitude 4,7 enregistrée lundi à 16h48, notamment à Kheireddine, Aïn Tédelès, Bouguirat, Mesra, Sirat, Sayada, Mazaghran, Aïn Nouissy et Hassi Mameche. Des habitants des quartiers de Tijditt et de Kharouba à Mostaganem et des communes proches de l’épicentre ont quitté leurs domiciles, surtout ceux résidant dans le vieux bâti, a-t-on constaté. La direction de wilaya de la Protection civile a mobilisé des équipes pour s’enquérir de la situation au niveau de la wilaya et « aucun dégât n’a été déploré », a souligné le chef du service prévention, le lieutenant Mohamed Ourari. Toutes les unités de la Protection civile de la wilaya de Mostaganem ont été mises en alerte en mobilisant du matériel d’intervention de secours et de sauvetage, notamment des moyens de l’annexe de l’école nationale de Protection civile de Kharouba, a-t-il fait savoir, soulignant que la « situation est normale ».
L’Accord algéro-américain de coopération technico-scientifique prorogé pour 10 ans
L’Algérie et les États-Unis ont prorogé, lundi à Alger, l’accord relatif à la coopération dans le domaine des sciences et technologies, pour une durée de 10 ans. L’accord a été cosigné par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar et l’ambassadeur des États-Unis, John Desrocher. Dans une déclaration à la presse au terme de la cérémonie de signature, M. Hadjar a affirmé le maintien de toutes les clauses de cet accord signé pour la première fois en 2006 de manière à garantir « l’envoi d’étudiants en master, doctorants et ceux en post-doctorat aux États-Unis pour la formation ». Cet accord permettra également aux enseignants académiciens de bénéficier du programme de recherches « Full Bright », a précisé le ministre, soulignant que cet accord offrait une opportunité à nombre d’enseignants en post graduation de résider aux États-Unis pour une durée d’une année au minimum afin d’y mener leurs recherches. L’accord portera également sur les différents aspects de la recherche scientifique « permettant aux équipes de recherche relevant des universités et des centres de recherches algériens de conclure des conventions, des partenariats ou d’initier des projets de recherche d’intérêt commun ». Pour sa part, l’ambassadeur américain a affirmé que cet accord visait à « renforcer » les capacités scientifiques et technologiques des deux parties, « étendre et consolider » les relations entre les communautés scientifiques des deux pays et promouvoir la coopération scientifique et technologique dans les domaines d’intérêt commun, ajoutant qu’il offre « des opportunités de procéder à un échange d’idées et d’informations et de coopérer dans les démarches scientifiques et technologiques mutuellement bénéfiques ».
Un numéro vert de traduction vers Tamazight pour bientôt
Le Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) lancera ‘‘prochainement’’ le numéro vert 1066 pour prendre en charge toute traduction vers la langue amazighe, a annoncé lundi à Batna son secrétaire général Si El-Hachemi Assad. « Les usagers de ce numéro recevront gratuitement les équivalents amazighs des noms des sociétés, de prénoms amazighs, les appellations des enseignes de magasins et autres », a indiqué ce responsable dans une déclaration à l’APS en marge de l’ouverture du 2ème colloque national « la langue maternelle à l’heure des défis de la mondialisation culturelle » à l’université Batna-1. L’initiative, qui a reçu l’aval de l’autorité de régulation de la poste et des télécommunications, « est une nouvelle mesure vers la prise en charge des demandes des citoyens et entreprises sur la traduction vers tamazight », a ajouté Si El-Hachemi Assad affirmant qu’une cellule a été constituée au niveau du HCA pour assumer cette mission. Il a également relevé que l’initiative vient consolider les résultats concrets obtenus depuis la constitutionnalisation de la langue tamazighe en mars 2016 et sa reconnaissance en tant que langue nationale en avril 2002.
3/1000 enfants en Algérie soufrent de surdité et manque du langage
Le chef du service ORL au CHU de Béjaïa, le professeur Boudjenah Farid a fait savoir, lundi à Mostaganem, que trois enfants sur 1 000 en Algérie sont sourds muets ou malentendants. Lors d’une session de formation sur le dépistage précoce de la surdité chez l’enfant à l’institut supérieur de formation paramédicale de Mostaganem. Pr Boudjenah a souligné que la surdité affecte la santé publique en Algérie, surtout qu’elle conduit dans plusieurs cas à un deuxième handicap, celui du langage pouvant créer des difficultés de scolarité et d’insertion sociale chez l’enfant. « Le dépistage précoce de surdité aide à une bonne prise en charge de l’enfant affecté, surtout juste après la naissance et dans les premières années où il est possible de la traiter par un orthophoniste ou l’utilisation d’appareils auditifs et d’implant cochléaire », a-t-il conseillé.