Accueil ACTUALITÉ DANS UN CONTEXTE INTERNATIONAL TRANSFORMÉ : Visite d’Antony Blinken à Alger

DANS UN CONTEXTE INTERNATIONAL TRANSFORMÉ : Visite d’Antony Blinken à Alger

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C’est dans un contexte international complètement transformé par la crise ukrainienne, que l’Algérie accueillera la semaine prochaine le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, après la visite effectuée le 10 mars dernier par la sous-secrétaire d’Etat américaine, Wendy Sherman. Antony Blinken s’entretiendra avec le président Abdelmadjid Tebboune et avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. La crise ukrainienne, le conflit entre Israël et la Palestine, ainsi que l’Iran sont actuellement au centre des préoccupations internationales, également focalisées sur la question de l’énergie. Sur ces questions, les positions de l’Algérie sont connues. Concernant la crise ukrainienne, depuis le début, l’Algérie tient à sa position de non-alignée entre la Russie et l’Ukraine. Les Russes comprennent parfaitement cette position. Ainsi, début mars dernier, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Algérie, Igor Beliaev, a estimé qu’une éventuelle  augmentation par l’Algérie des quantités de gaz à l’Italie ou à l’Espagne, est une question purement commerciale qui n’affecte pas les relations algéro-russes. Notre pays a eu l’occasion, ce jeudi, lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, de confirmer sa position de principe, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui, qui a lu une déclaration explicative du vote de l’Algérie portant sur le projet de résolution franco-mexicain.
Il a rappelé l’exigence du respect par tous du droit international humanitaire qui définit les obligations internationales dans ce domaine. L’Algérie exhorte le Conseil de sécurité à s’acquitter de ses responsabilités principales en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, et la coopération pour la paix dans le monde, conformément à la Charte des Nations unies, a souligné Nadir Larbaoui. « L’Algérie souligne, également, l’importance d’intensifier les efforts diplomatiques pour mettre un terme à la crise humanitaire actuelle en Ukraine et réitère son soutien aux efforts visant à apaiser les tensions à travers le dialogue et la négociation, seul moyen pour résoudre la crise et d’arrêter l’effusion du sang et prendre en charge les aspects humanitaires tragiques, sans discrimination dans la prise en charge des souffrances humaines, afin d’assurer la sécurité, la sûreté et la stabilité des pays et des peuples de la région. », a-t-il conclu.  À propos du conflit palestino-israélien, l’Algérie a décidé que la cause palestinienne sera au cœur des priorités du prochain Sommet arabe qui se tiendra les 1er et 2 novembre  2022 à Alger. Le soutien de l’Algérie à la lutte du peuple palestinien, en toutes circonstances, pour le recouvrement de tous ses droits, est une constante de la politique extérieure algérienne. Dernièrement, lors de sa visite de travail et d’amitié en République populaire de Chine, du 19 au 21 mars, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi, ont  insisté sur le règlement de la cause palestinienne conformément aux résolutions de la légalité internationale consacrant le droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec pour capitale Al-Qods. Concernant l’Iran, on sait que l’excellence des relations algéro-iraniennes a provoqué, en août 2021, à partir du Maroc, une réaction hostile d’Israël qui y voit un obstacle à ses ambitions dans la région. Au Qatar, où il était en visite officielle le 22 février, le président Tebboune s’est entretenu avec son homologue iranien, le président Ebrahim Raïssi. Les observateurs ont interprété cette rencontre des présidents algérien et iranien, comme l’expression de leur volonté d’aller de l’avant dans les relations entre l’Algérie et l’Iran.
M’hamed Rebah

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