Poursuivi pour « Abus de fonction et humiliation de journaliste dans l’exercice de ses fonctions », l’ancien secrétaire général du parti FLN Mohamed Djemaï a été acquitté, hier, par la cour d’Alger dans un procès en appel l’opposant au chroniqueur Saâd Bouakba, auteur de la plainte en diffamation.
Lors du procès en appel, tenu la semaine dernière, le prévenu a nié toutes les accusations portées à son encontre dans cette même affaire. Il a, en effet, déclaré à l’adresse du juge que le journaliste Saâd Bouakba l’avait « attaqué dans pas moins de 28 articles », et qu’il n’avait jamais répondu à ces attaques, selon ce qu’a rapporté Ennaharonline.
L’ancien chef du groupe parlementaire de l’ex-parti unique a été remis en liberté le 30 septembre après avoir purgé une peine d’un an de prison ferme. Mohamed Djemaï est condamné à 2 ans de prison dont un an ferme et à une amende de 200 000 da, par le tribunal de Sidi-M’hamed.
Mis en détention provisoire le 19 septembre 2019, Mohamed Djemaï, ainsi que son épouse, une magistrate, pour «menace » contre un journaliste et “participation à la destruction de documents de preuves officiels”, le procureur de la République près le tribunal Sidi-M’hamed avait requis, contre lui 3 ans de prison ferme lors de son procès tenu le 23 septembre dernier.
Député de Tébessa, Mohamed Djamaï, a perdu son immunité parlementaire à la suite d’une plénière de l’APN en septembre 2019. Avant de s’engager dans la politique au sein de l’ancien parti unique, Mohamed Djemaï tenait la direction d’une entreprise familiale spécialisée dans le montage d’appareils électroménagers, avant de s’engager dans la politique au sein de l’ancien parti unique.
B. O.
