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CRASH D’UN AVION DE COMBAT DE L’ANP DE TYPE SU-24 À TIARET : Décès de deux officiers membres de l’équipage

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La disparition de l’avion de combat de type Sukhoï SU-24 de l’Armée nationale populaire s’ajoute à une longue liste de catastrophes aériennes ayant meurtri l’Algérie.

Les drames de l’aviation militaire n’en finissent pas. Alors que les Algériens gardent toujours en mémoire les images tragiques du crash du 11 avril 2018, qui a fait 257 morts, voilà qu’un autre accident s’ajoute à la liste noire aérienne nationale. En effet, un avion de combat de type Sukhoï SU-24 relevant de la base aérienne de Ain Ouessara, à Tiaret, s’est écrasé, mercredi soir, dans une zone agricole inhabitée, aux environs de la commune de Rechaïga, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué, le lendemain du drâme, déplorant le décès de deux officiers membres de l’équipage.
« Suite à un vol d’instruction de nuit planifié, un avion de combat de type (SU24) relevant de la Base aérienne de Ain Ouessara /1ère Région Militaire a fait l’objet d’un crash, dans une zone agricole inhabitée, hier 20 février 2019 à 22h00, aux environs de la commune de Rechaïga dans la wilaya de Tiaret. On déplore dans cet incident deux martyrs en service commandé. Il s’agit de deux officiers membres de l’équipage de l’aéronef, le pilote et le copilote », a précisé le MDN.
La même source souligne que « suite à ce tragique événement, le général de Corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash ». Selon plusieurs sources reprises dans la presse nationale, les victimes sont le commandant Samir Larbi-Cherif et du capitaine Mohamed Mouley Boumalit. Ce n’est pas la première fois que l’Algérie a été ébranlée par des crashs aériens. Avions de transport, de fret et de combat, ainsi que des hélicoptères… les bilans sont souvent lourds. À titre de rappel, le 14 juin 2017, un hélicoptère de la Gendarmerie nationale s’était écrasé aux alentours de Mecheria (wilaya de Naâma), lors d’un vol d’instruction, causant la mort de deux membres de l’équipage et de graves blessures au troisième. Le 10 août d’après, un hélicoptère de type Bell 206, appartenant à Tassili travail aérien (filiale de Tassili Airlines), a crashé à Douera (Alger), causant la mort de quatre personnes à bord.
Cependant, le pire drame aérien de l’histoire que l’Algérie ait connu est le crash de l’avion militaire de type Iliouchine-76, survenu le 11 avril 2018 à Boufarik (Blida). L’enquête pour élucider les raisons de ce crash ayant causé la mort de 257 personnes se poursuit à ce jour.
Lamia Boufassa

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