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Constantine : 25 herboristeries poursuivies en justice en 2016

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Vingt-cinq (25) procès-verbaux assortis de poursuites judiciaires ont été dressés, durant l’exercice 2016, à l’encontre de propriétaires d’herboristeries de la wilaya de Constantine, pour «diverses infractions», a-t-on appris, jeudi, auprès des services de la direction du commerce. Détaillant ces «infractions», Abdelhakim Merad, responsable de la communication au sein de cette direction, a indiqué à l’APS que les opérations de contrôle menées par les services concernés ont relevé, au cours de l’année précédente, 28 infractions portant notamment sur la vente de produits périmés, le manque d’hygiène et des défauts d’étiquetage et de facturation. Cette même source a précisé que 109 interventions, ciblant des herboristeries, durant cette même période, ont été effectuées par cinq (5) brigades de contrôle et de la répression des fraudes de la direction du commerce de la wilaya de Constantine. Selon M. Merad, ces mêmes brigades ont procédé également à la saisie de 612,5 kg de produits «non conformes», pour un montant estimé à plus de 4,5 millions de dinars, faisant savoir que les produits saisis présentaient soit un défaut d’étiquetage, soit avaient dépassé la date de péremption. Procédant en outre à la fermeture de 3 herboristeries en 2016, pour «activité en dehors du registre de commerce et défaut d’hygiène», ce même responsable a précisé que les services de la direction du commerce sont appelés, par ailleurs, à «durcir» leurs opérations de contrôle durant l’année 2017. Visant à effectuer des contrôles mensuels et réguliers au niveau des herboristeries, ces opérations s’inscrivent dans le cadre d’un «programme annuel» établi par le ministère du Commerce, qui dénote «l’importance» accordée à ce type de commerces, a-t-on souligné. De son côté, Abdelkrim Rebbouh, président du bureau de Constantine du Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) a considéré que le cas des herboristeries requiert de la «persévérance» en matière de contrôle, lequel devrait être effectué de manière «ininterrompue».
Proposant des traitements, à base de plantes, de produits de beauté naturels, ainsi que des tisanes et des compléments alimentaires pour «fortifier le corps», des commerçants s’adonnent à des activités autres que celles inscrites dans leur registre de commerce, a-t-on indiqué Conformément aux normes édictées par le ministère du Commerce, une herboristerie commercialise des plantes naturelles non toxiques, fraiches ou séchées, sans que cela se traduise par des dépassements à travers, notamment la vente de préparations et compositions médicinales, l’élaboration de diagnostics ainsi que la commercialisation de produits vantant des vertus thérapeutiques avérées, a-t-on noté

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