Nommé à la tête du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST), le professeur Mohamed Tahar Abadlia a été installé, hier, dans ses fonctions de président de cette institution universitaire, par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en présence de Chems-Eddine Chitour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
C’est dire toute l’importance et l’attention accordées par le ministre du secteur, depuis qu’il est porté à sa tête, au département de la recherche scientifique, dont il s’est engagé à rétablir la vocation comme moteur de la pédagogie universitaire.
Lors de cette cérémonie, Djerad a souligné, cite un communiqué des services du gouvernement, « l’importance stratégique de ce Conseil, qui s’inscrit dans le cadre du parachèvement de l’édifice institutionnel du système national de la Recherche scientifique et des Technologies, ainsi que dans le cadre du programme de monsieur le président de la République et du plan d’action du gouvernement ».
Soulignant l’importance des missions qui lui sont assignées, notamment dans le domaine de la définition des grandes orientations de la politique nationale de recherche scientifique et de développement technologique, « le Premier ministre a souligné l’importance d’entamer une réflexion sur les modalités pratiques à même d’adapter la Recherche scientifique dans notre pays aux nouveaux enjeux technologiques, comme il a insisté sur l’importance de renforcer la relation entre l’Université, les entités de recherche et le secteur économique et social », est-il ajouté.
M. Djerad a noté que « ce Conseil est appelé en effet à jouer un rôle important dans la suppression des obstacles parfois artificiels, pour permettre à l’Université algérienne, à travers ses chercheurs, de s’engager sérieusement dans le processus de résolution des problématiques technologiques, notamment dans le domaine industriel.
Selon la même source, le Premier ministre « a appelé à l’implication des professeurs chercheurs dans les Conseils d’administration des entreprises publiques, et réciproquement à l’implication des dirigeants des entreprises économiques dans les conseils et les organes pertinents au sein des établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.
En outre, il a indiqué que « le site de Sidi-Abdallah sera un espace d’enseignement et de recherche et un pôle d’excellence, comprenant les spécialités suivantes: mathématiques, informatique, intelligence artificielle, médecine 2.0, ainsi que les sciences sociologiques et économiques », a conclu le communiqué.
R. N.
