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COLLOQUE SCIENTIFIQUE SUR LA SÉCURITÉ SANITAIRE DU CITOYEN :  La prévention au cœur de la stratégie du gouvernement

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L’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), en coordination avec le ministère de la Santé, a organisé hier au CIC un colloque scientifique sur la sécurité sanitaire du citoyen, dans le cadre des concertations avec les acteurs du secteur, sur le thème « La sécurité sanitaire du citoyen: une responsabilité qui concerne tout un chacun », avec pour objectif d’analyser les défis et les moyens de les relever.

Un rendez-vous auquel ont participé des représentants des ministères de l’industrie pharmaceutique, de l’Environnement et du Commerce, et de différents organismes nationaux, ainsi que des acteurs de la société civile activant dans le domaine de la sécurité sanitaire et des experts en la matière. Prenant la parole à l’ouverture de ce débat scientifique, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a annoncé que « l’Algérie s’apprête à élaborer une stratégie commune, impliquant plusieurs départements ministériels, destinée à garantir la sécurité sanitaire de la population ». Une stratégie, qui selon le MS, « s’appuie essentiellement sur la prévention contre divers défis sanitaires, citant notamment le cancer ». Une priorité pour l’Etat algérien, qui « accorde une grande importance au volet de la sensibilisation contre ces menaces de portée mondiale, en les incluant dans son système national de santé, ce qui a induit un engagement politique concrétisé par son adhésion aux conventions internationales relatives à la santé », a ajouté Saihi, rappelant dans le même sillage « l’engagement de l’Etat à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), d’ici à l’horizon 2030, à travers la mise en place de mesures concrètes pour améliorer la santé du citoyen, avec l’implication d’autres secteurs ». Le ministre a également mis en évidence dans son intervention, « les capacités de l’Algérie à garantir la prévention, le dépistage ainsi que la riposte rapide face aux risques sanitaires ». Pour sa part, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a réaffirmé que « la sécurité sanitaire du citoyen est inscrite au centre de la stratégie et des missions du gouvernement et relève de la responsabilité de tous », mettant en avant « l’ensemble des actions et des mesures engagées par ce secteur dans cette optique », en évoquant dans ce contexte « la mise en œuvre, depuis le début du mois en cours, de l’arrêté interministériel fixant les conditions et modalités d’application du système d’évaluation des risques sanitaires ». De son côté, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a mis l’accent sur l’engagement du président Tebboune, à « assurer un cadre de vie sain au citoyen », à travers « la mise en place de dispositifs réglementaire et institutionnel destinés à cet effet ».

L’ANSS à l’avant-garde
S’ exprimant lors des travaux du forum, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), le Professeur Kamel Senhadji, a d’emblée souligné « la nécessité d’assurer la sécurité sanitaire du citoyen et de lui offrir une vie meilleure, à la lumière d’un plan qui aspire à concrétiser les engagements du président de la République, qui vient au cœur des plans stratégiques nationaux pour dessiner les traits de l’Algérie nouvelle », ajoutant que « parallèlement aux défis renouvelés, les questions de sécurité sanitaire sont devenues une source de préoccupation et d’inquiétude majeure pour l’Etat et sa population ».
Dans le même sens, il a considéré la mise en place de l’Agence de sécurité sanitaire, qu’il dirige, comme une « opportunité unique », affirmant que « cette institution de référence en matière d’expertise scientifique est chargée de mettre en place un système de contrôle et de prévention sanitaire, élaborer et mettre en œuvre la stratégie nationale de sécurité sanitaire, et adapter le système de santé aux exigences des normes nationales et internationales ». Le responsable de l’Agence nationale estime également que « la mise en œuvre de cette stratégie nationale nécessite la fourniture d’indicateurs annuels pour évaluer les politiques publiques sur le terrain, et définir les objectifs du projet, en plus de se concentrer sur l’objectif de surmonter les défis posés ». D’autre part, le professeur Kamel Senhadji a souligné « l’importance de la numérisation dans le cadre de la modernisation des outils et méthodes adoptés pour gérer les grandes bases de données, faire face au phénomène « big data » et intégrer les données de localisation géographique ».
Synthèse Hamid Si Ahmed 

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