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Climat d’affaires en Algérie : Le regard positif de la Banque mondiale

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«Plusieurs secteurs offrent des opportunités considérables de croissance à long terme pour les entreprises activant en Algérie locales et étrangères». C’est avec ce point de vue appréciable que le représentant de la Banque mondiale, Jean Michel Martza, a voulu décrire le climat des affaires en Algérie, à l’occasion d’une journée d’information sur « le portail électronique de création d’entreprise», organisée, hier, à Alger. «Il existe plusieurs espaces de concertations ou le secteur privé a l’occasion de dialoguer avec le secteur public au niveau du comité national de l’environnement des affaires du secteur privé représenté. Nous sommes des groupes de travail qui travaillent thématique par thématique et le secteur privé est grandement impliqué. Lors de cette journée on parle de la création des entreprises et des notaires où ils sont impliqué aussi dès le début de processus. En fait, les Algériens sont les mieux indiqués pour dire ce qu’il faudrait faire. Ce qui est sûr, la solution pour résoudre les problèmes de l’administration passe nécessairement par un dialogue constant entre les secteurs privés et publics.», estime le responsable de la BM. Concernant l’évaluation du climat d’affaires en Algérie par cette instance mondiale, Jean Michel trouve que «depuis 2014, il y a une nouvelle dynamique pour aller vers la modernisation de l’environnement légal et réglementaire pour favoriser le développement du secteur privé. Maintenant, on trouve évidemment que ça ne va jamais assez vite, parceque c’est long de réformer ces nombreux textes de loi, en plus ça doit accompagner les efforts de modernisation d’un point de vue technique, dont le changement de comportement à tous les niveaux, ainsi le changement de comportement dans l’administration mais aussi chez les usagers, c’est pour cela qu’il faut largement communiquer auprès du public, et pour faire savoir à la population qu’aujourd’hui en Algérie on peut créer des entreprises sans nécessairement avoir un capital initial important, chose qu’il n’existait pas il y a quelques années. En tout cas ce qui est certain, on peut dire qu’en Algérie, il y a une vraie dynamique qui est engagée.» Avant de conclure, le consultant de la Banque mondiale dira que : «l’Algérie est un marché lucratif avec un potentiel important pour de nombreuses entreprises. Il relève en particulier que l’investissement est très porteur dans plusieurs secteurs stratégiques.» De son côté, Abdelmadjid Messaoudi, le directeur général de la veille stratégique, des études et des systèmes d’information au Ministère de l’Industrie et des Mines, a indiqué que : « c’est vrai qu’il y a un déséquilibre du budget et de la balance courante, mais nous essayons de porter la voix des entreprises au niveau du gouvernement. Notre rôle c’est de créer et de mettre en relation les différentes administrations pour les inciter à améliorer les services qu’elles offrent aux entreprises. À titre d’exemple, le ministère du Commerce qui gère le registre de commerce électronique, et le ministère de l’Énergie qui gère le raccordement de l’électricité à travers la Sonelgaz. Notre département de l’industrie n’a aucune emprise directe sur aucun des indicateurs», a-t-il dit. «Notre objectif dans un premier temps, c’est de renforcer les dispositifs pour réellement avoir des progrès à l’avenir, et ce, à travers la mise en place d’une plateforme électronique sachant qu’il est temps de généraliser l’utilisation de la plateforme électronique de création d’entreprise», dira ce responsable. Par ailleurs, Abdelmadjid Messaoudi a fait savoir que : «la cartographie économique, c’est un outil très utile mais qu’il n’est pas la condition préalable pour créer les entreprises. Nous travaillons dessus, c’est un échantillon que nous avons au niveau de notre direction générale, la aussi c’est un chantier qui implique l’ensemble des administrations des wilayas. Je crois qu’il y a le FCE qui s’en charge de ce dossier parallèlement, mais nous travaillons aussi de notre côté à actualiser la cartographie économique. »
Mohamed Wali

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