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CAN-2015 : la CAF annoncera ses décisions aujourd’hui

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L’ultimatum accordé par la CAF aux autorités marocaines pour rendre leur réponse vis-à-vis de l’organisation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2015, prévue du 17 janvier au 8 février prochains, a pris fin samedi sans que les choses n’avancent dans le sens souhaité par la structure en charge du football africain, qui se retrouve dans une véritable impasse, même si tout pourrait indiquer (ça reste à vérifier) qu’elle dispose de plus d’une carte dans son sac avec l’annonce (on verra bien aujourd’hui ce qu’il en ressort véritablement et si ce n’est pas de l’intox seulement) imminente mais pas encore confirmée de deux candidatures susceptibles d’être retenues pour suppléer le «forfait» maintenant sûr du Maroc qui campe, au moyen d’un communiqué officiel publié en ce 8 novembre de toutes les inquiétudes par le ministère de la Jeunesse et des Sports de ce pays, sur sa position initiale en demandant (ce n’est pas un scoop et c’était dans l’air, voire quasi certain) le report sine die à une autre date (des sources parlent de 2016 sans que personne ne soit en mesure de vérifier) du tournoi en avançant les mêmes arguments de «santé». C’est-à-dire la crainte, encore soulignée, de voir le virus Ebola, aux dégâts humains (on parle de près de 5 000 morts déjà et l’épidémie est loin d’être circonscrite) se propager dans le royaume. Ce que la CAF, par la voix officielle de son président, le camerounais Hayatou, s’est refusé d’admettre en mettant, à chaque sortie médiatique, les responsables marocains devant leurs responsabilités en les invitant à revoir (apparemment sans grand succès) leur position. Depuis donc le 10 octobre dernier, jour de l’annonce d’un possible «report» (la CAF, encore une fois, a dit niet) de la compétition et en dépit de quelques flous artistiques très rapidement «dissipés», c’est à une perte de temps des plus préjudiciables à laquelle l’on aura été invités, Hayatou et son bureau espérant, sans réels espoirs (la réponse de samedi, délai de rigueur arrêté à cet effet, venant balayer les ultimes espoirs de l’opinion marocaine de faire la fête en accueillant sur ses terres la messe continentale du football) voir la partie marocaine «revenir à de meilleurs sentiments» qui aura finalement tenu promesse de mettre la pression jusqu’au bout sur les instances africaines dans l’obligation maintenant de revoir leurs calculs.Voir ailleurs la possibilité d’éviter la décision suprême et tellement «coûteuse» d’une annulation pour le moins inévitable sauf si, bien sûr, l’information ayant circulé ces derniers jours sur l’éventualité d’une issue de secours sous la forme du vœu qu’auraient fait l’Angola et le Nigeria de sauver les meubles en déposant leurs candidatures. Aujourd’hui (mardi) en cours de journée, on en saura un peu plus sur les intentions de la CAF, dans l’obligation de faire sortir le prestigieux tournoi de l’ornière et éviter le gros manque à gagner tant sur le plan financier que sur celui, plus important, du prestige d’un rendez-vous biannuel qui perdra sûrement beaucoup en termes d’image et de retentissement. Plus d’un mois à tourner indéfiniment en rond à la recherche d’une issue de secours. Résultat des courses, c’est toute l’Afrique du football qui prie pour l’avenir de cette tradition (la CAN) dont le moindre des mérites est de révéler, à chaque édition, les immenses avancées de la balle ronde sur le continent ainsi que des nombreux talents faisant courir les recruteurs du monde entier, les plus grands perdants étant, on imagine la frustration de chacun, les joueurs arrivant sur le marché à la recherche d’un contrat professionnel en Europe. Plus que quelques heures donc à patienter avant le grand verdict qui fait trembler l’Afrique. Un verdict (on parle de la décision extrême, c’est-à-dire l’annulation, sur laquelle on semble, résigné, se diriger) aux répercussions incalculables. Lourde de dégâts. Le Nigeria ou bien l’Angola sont-elles vraiment prêtes à sauver la mise ? Rien n’est moins sûr. De la poudre (on attend l’avis de la CAF là-dessus) aux yeux peut-être. A quelques heures d’un verdict aux relents d’angoisse, c’est l’avenir de la CAN, pas seulement celle de 2015 sur laquelle peu de doutes subsistent (une annulation rarement d’aussi brûlante actualité) qui est en jeu. Que sortira-t-il des manches secrètes de Hayatou ? La question, toute la question, est là.
Par Azouaou Aghiles

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